• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


xa 6 juillet 2009 19:24

Non non, ce n’est pas du second degré ... Ils pensent vraiment qu’il est normal qu’ils aient droit aux mêmes règles que leurs ainés ... par égalité.

Et tant pis pour leurs enfants, petits enfants, arrières petits enfants, et probablement 1 ou 2 générations de plus pour remettre les compteurs à peu près à 0.

« la tva à taux différenciés est VRAIMENT progressive »

Comment dans une comptabilité différencier le foie de veau et les tripes ? Doit on différencier Mac Do et le Fouquet’s ? Quid alors de Làon de Bruxelles ? Cheap, medium ou luxe ? Et que dire d’un restaurant classique ? Que dire d’un Lucas Carton (revenu volontairement à 2 étoiles), c’est toujours un restau luxe ou c’est un restau moyenne gamme ?

Le faire par marque ? Une classe A c’est luxe, medium ou cheap ? On prend en compte les options pour déterminer le niveu de TVA ? On prend uniquement la marque ? On prend la puissance moteur (retour de la vignette) ? Le nombre de place ?

Rendre progressive réellement la TVA serait très complexe, et nécessiterait une législation hallucinante : plusieurs taux pour une activité en fonction de la clientèle ciblée. Vous multipliez par le nombre de secteurs d’activités ... et vous imaginez le problème. Sans compter, bien sûr l’apparition de nouveaux secteurs. Et ce dans le noir total, puisqu’il est totalement impossible de prévoir un détournement de consommation vers des produits moins taxés. Certains achats se sont détournés pour ne pas payer cette taxe ...

Et puis ca ne règle pas le problème principal de la TVA : elle touche, par définition, la consommation. Or, comme je vous le disais, plus on gagne, moins on consomme son revenu. Donc la participation à la solidarité serait toujours dépendante de la volonté ou non de consommer. un très très riche serait de fait solidaire ... sur une part faible de ses possibilités.

La TVA sociale n’est définitivement pas une mauvaise idée, elle a simplement des inconvénients qui, de mon point de vue, disparaissent si, au lieu de réfléchir à cette TVA sociale, on réfléchit à un nouveau mode d’imposition utilisé dans plein d’autres pays : l’imposition à la source. On pourrait alors définir une ligne sur la fiche de paye, avec un taux extrémement progressif, et qui comprendrait à la fois l’imposition due par tous et les anciennes cotisations (qui du coup disparaissent).

C’est trés simple à mettre en place y compris avec une définition du taux de prélèvement directement dépendante du revenu brut (les logiciels de compta font ca très bien). C’est applicable sur tout type de revenus : pour les placements, la banque fait le calcul sur la base d’un taux plus élevé par défaut par exemple, avec une régule par l’Etat en fin d’année (sur le même principe que le prélèvement de l’impot, où vous avez votre régule en aout, soit en remboursement, soit en prélèvement complémentaire).

Et puis, il me semble que cela a une valeur pédagogique : avec une grille de taux très progressive, on peut mettre une imposition, très réduite, pour des revenus faible, et une imposition relativement forte pour des revenus élevés, mais cela rend tout le monde imposable. Exit l’argument « la moitié qui paye l’impot pour l’autre moitié qui recoit les subsides ». Tout le monde paxe un peu, moyennement ou beaucoup d’impôt. Tout le monde voit qu’il donne de l’argent à l’Etat, il n’y a plus « ceux qui payent » et « ceux qui ne payent pas » comme on le croit actuellement.

Mais ce n’est qu’un point de vue. Et je ne crois pas qu’on puisse mettre cela en place en France ...


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès