La démocratie est permise aussi longtemps que le contrôle exercé par le
grand capital échappe aux délibérations et aux changements voulus par
le peuple, c’est à dire aussi longtemps qu’elle n’est pas la démocratie
Noam chomsky - Le profit avant l’homme.
Les origines immédiates de la crise sont à rechercher dans
l’effondrement de la bulle immobilière née sous le mandat d’Alan
Greenspan, le gouverneur de la Réserve fédérale. Greenspan avait
soutenu l’économie défaillante des années Bush en relançant la
consommation des ménages à crédit en même temps que par des emprunts à
l’étranger. Mais les racines sont plus profondes. Elles tiennent en
partie au triomphe de la libéralisation financière au cours des 30
dernières années - qui a libéré autant que possible les marchés de la
réglementation gouvernementale.
Ces mesures, comme on pouvait le prévoir, ont conduit à une
augmentation de la fréquence et de l’intensité des revers économiques,
qui aujourd’hui menacent de se transformer en la pire crise depuis la
Grande Dépression.
Noam Chomsky - Le capitalisme contre la démocratie - 2008
Alan Greenspan : le néolibéralisme permet une croissance par la
concentration de la richesse, et permet de fournir des armes puissantes
pour lutter contre les programmes sociaux, et d’entrainer une
“importante retenue des salaires” et une “retenue atypique des
augmentation compensatoires, [qui] semble due pour l’essentiel à une
plus grande insécurité des travailleurs”.
Du tout au tout, à l’inverse des Accords de Bretton Woods
qui a permit un développement industriel et des avancés sociales après
la guerre de 1945, c’est à dire à l’inverse des visions économique de Harry dexter white (négociateur américain ), et son homologue britannique John Maynard Keynes, il y a la liberté des flux de capitaux qui permettrait la création de ce que certains économistes ont appelé un ” Sénat
Virtuel ”, au sein duquel un capital financier fortement concentré
imposerait sa politique social à des populations réticentes et punirait
les gouvernements indociles par des fuites de capitaux. 9)