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Reinette Reinette 11 juillet 2009 17:26

Comme l’expliquait Michel Wu, journaliste qui a quitté Xinhua* (l’agence officielle Chine nouvelle) après le Printemps de Pékin de 1989, « sur le fond, les procédés du Parti communiste chinois demeurent inchangés depuis 50 ans, et ce malgré les campagnes de protestation internationales ». Le centralisme de l’information est toujours de rigueur et le Parti unique compte garder la main sur la presse quand il s’agit de sujets sensible.

* Xinhua, la plus grande agence du monde, diffuse plus de 1 000 dépêches par jour - 700 sur l’actualité internationale et 300 sur des sujets nationaux - et selon les données officielles, l’agence emploie 8 400 personnes
(à titre de comparaison l’agence française Agence France-Presse emploie 2 000 personnes), dont 1 900 journalistes et rédacteurs.


L’ouverture dont le gouvernement fait preuve en direction des médias étrangers ne doit pas faire oublier que ce souci de transparence ne s’applique pas du tout aux journalistes chinois et sur Internet

Liu Xiaobo (刘晓波), détenu sans jugement depuis le 8 décembre 2008. Le 23 juin 2009, les autorités l’ont formellement accusé d’“incitation à la subversion du pouvoir de l’Etat”. Elles ont également décrété que Mo Shaoping, son avocat, ne pouvait plus le représenter en raison de son engagement en faveur des droits de l’homme.

L’inculpation de Liu Xiaobo est une insulte aux hommes et aux femmes qui défendent à travers le monde les droits de l’homme.

Dhondup Wangchen





La liberté d’expression est strictement contrôlée au Xinjiang, notamment depuis septembre 2001. Au moins trois journalistes y sont détenus, l’un d’entre eux pour avoir publié un poème en faveur de la culture ouighoure. Les journalistes étrangers peuvent se rendre librement dans la province, grâce aux régulations adoptées depuis janvier 2007, mais une fois sur place, ils sont régulièrement contrôlés. Les autorités brouillent les programmes du service en ouïghour de Radio Free Asia dans le pays.

La presse officielle chinoise a rapporté les émeutes mais reste très évasive sur les revendications des manifestants ouïghours.


D’après plusieurs étudiants ouïghours actuellement à Paris, toute communication avec leurs proches restés dans le Xinjiang est impossible depuis le 5 juillet, que ce soit par Internet ou par téléphone.

Par ailleurs, le site http://chinadigitaltimes.net/2009/07/government-order-to-filter-search-results-july-8-2009/, censuré en Chine, a publié une liste de 118 associations de mots clés bloqués par les autorités chinoises, parmi lesquelles « Xinjiang, sang », « Hans et Ouïghours ne peuvent vivre sous le même ciel », « manifestation, Ouïghours et Hans », ou encore « conflit, Hans et Ouïghours ».


Liste des sites inaccessibles en raisond es émeutes : http://www.twitter.com, http://www.youtube.com, www.tianshannet.com.cn et www.wlmqwb.com


Kaiser Abdurusul, secrétaire général de l’organisation d’écrivains Uyghur PEN Centre, basé au Royaume-Uni, sur les conditions d’accès à l’information dans la province.
http://www.rsf.org/Un-journaliste-ouighour-lance-un.html


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