A noter également qu’à notre époque, on épile de façon compulsive, en parallèle, on est de plus en plus horrifié par la pédophilie, c’est-dire l’attirance pour les corps sans poil (entre autres). Je trouve ça assez révélateur.
Le poil, cet organe barbare, signe d’animalité, est socialement banni, comme l’odeur. Pas d’odeur, pas de poils, pas de cheveux, l’homme nouveau est arrivé. La femme nouvelle, déjà soigneusement désodorisée et maintenant épilée comme un bébé, verra ses cheveux disparaître aussi à ce rythme, peut-être sera-ce là la lutte ultime contre la burqa : se raser la boule pour ne pas avoir à cacher ses cheveux...
Cette haine du poil n’est pas aussi marquée outre-Rhin : les jeunes allemandes, aux dernières nouvelles, continuent à ne pas se raser les pattes ni les aisselles.