Thomas Bernhardt était un provocateur et il se sentait une mission de secouer l’Autriche en la mettant face à un passé qu’elle tentait d’oublier.
Le cas de l’Autriche est le suivant : le nazisme, culturellement, fut issu de la partie sud de l’Allemagne, la Bavière étant considére comme « la patrie historique du mouvement » sous le Troisième Reich, et l’Autriche, comme cette région de l’Allemagne qui lui est voisine, est aussi majoritairement catholique.
Ne l’oublions pas non plus, c’est à Vienne que le jeune Adolf Hitler eut ses premières inspirations politiques.
Vint, en 1938, l’Anschluss, qui obtint l’approbation de la majorité des Autrichiens, dont le pourcentage d’ahésion au NSDAP rapporté à sa population, fut supérieur à celui de l’Allemagne.
Cependant, en 1945, l’Autriche se drapa dans une position de victime, mettant en avanyt son annexion en la comparant à celle de la Tchéchoslovaquie.
Le nazisme avait profondément marqué l’Autriche, ceci ressortant parfois à l’occasion de faits divers assez dérangeant, comme ces infirmières euthanasiant les malades incurables ou les vieillards grabataires qu’elles considéraient comme « une charge inutile pour la collectivité ».
On comprend ainsi les outrances d’un Thomas Bernhardt..
Elfried Jellinek, dans un de ses premiers romans « les Exclus » fit remonter à la surface ce « passé qui ne passait pas » par le personnage d’une des protagonistes de la bande d’adolescents dont elles décrivaient les actes criminels, ancien SS névrosé mais sans remords..
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