Je pose ici la question : » Jusqu’ou faut-il accepter ou composer avec des pratiques extrémistes ? »
Je serais tenté de répondre : jusqu’aux violences physiques exercées sur autrui. Mais cependant la question de l’extrêmisme reste épineuse, car il faut bien définir de quel point de vue on définit l’extrêmisme, et surtout qui décidera si telle ou telle pratique est extrêmiste ou pas. Je me méfie également de cette peur des extrêmismes qui est en fait le prémisse du juste milieu tiède, du consensus mou. La vérité qu’il faudrait rappeler, c’est qu’il faut être extrêmiste. On ne doit pas avoir peur d’aller au bout de soi même, de son individualité profonde. Cet extrêmisme là, je le préconise fortement, mais il faut garder à l’esprit que chaque personne a sa façon bien à elle d’être extrêmiste. La définition que je donne ici est assez éloignée de l’acception courante, qui désigne plutôt l’adhésion à un groupe ou à une idéologie violente ou totalitaire, mais je pense que la libération des individus passe d’abord par la libération des mots.