Ainsi parlait (vous me ferez grâce du reste ?),
Proposons un texte pour indiquer qui doit consommer quoi.
L’homme est un âne, c’est entendu, mais de là à conserver la fermeture du dimanche sous prétexte qu’il consomme sans discernement, j’avoue que l’argument me laisse un peu sec.
Philippe Renève,
Un peu léger, comme argument, non ?
Vous prenez comme postulat que l’employeur est un salaud et, surtout, qu’il a la possibilité légale d’imposer le travail dominical et autres joyeuses mesures.
En réalité, comme je l’ai dit maintes fois, seuls les employeurs qui y verront un réel intérêt ouvriront le dimanche.
Non seulement cet intérêt fera croître son chiffre d’affaires, mais encore cette croissance ira en partie dans la poche de celui qui aura fait le sacrifice de travailler le dimanche.
Si j’ai quatre salariés, il s’en trouvera bien un qui acceptera cette contrainte sans que j’aie à l’imposer arbitrairement (et avec les menaces que vous évoquez) aux autres.
A défaut, il existe un nombre incalculable d’étudiants qui ne demandent qu’à travailler un jour où les facs sont fermées et où ils n’auront pas à faire le sacrifice d’un jour de cours.
Formidable, non ?