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lesavant 20 août 2009 01:48

Réponse à non666 : « je ne vois pas vraiment où tu as expliqué que le PS devait survivre ».

C’est normal puisque je ne l’ai pas expliqué, je n’ai ni cette prétention ni cette possibilité parce qu’il faudrait être devin... La politique est pour moi l’interaction des individus et des forces qu’ils constituent volontairement ou non. Je ne peux prévoir le futur. Je suis seulement comptable du présent et du futur immédiat, mais ça n’a pas l’air d’intéresser... parce qu’on parle élections et une partie des gens ici considèrent que la politique ce sont des grandes idées... pour la gauche, et pas d’idée du tout pour la droite. C’est faux mais je n’ai pas à les faire changer d’avis.

Les critères de convergences au PS viennent des familles patrimoniales, on est à gauche de père en fils, etc. et des familles socio-professionnelles, on pense comme la majorité de son milieu, non parce que le milieu est abrutissant, mais parce qu’un milieu socio-professionnel a une inclinaison à défendre les mêmes intérêts.

Aucun lien entre DSK et Mélenchon, de la même façon qu’il n’y avait aucun lien, au sens où tu l’entends, entre Defferre et Chevènement. Il n’a pas suffit à Mélenchon comme à Chevènement de représenter le 1/5ème du PS, ils voulaient le direction...

Les contradictions idéologiques du PS proviennent à la fois de l’évolution de la société vers plus d’égoisme et de libertés individuelles et du désir de chacun de vouloir améliorer l’ensemble. Les contradictions sont la vie, relire Marx, il faut seulement les dépasser et ne pas confondre les principales et les secondaires.

Mitterrand a prouvé qu’on pouvait faire un parti avec des idéologies différentes, ça s’appelle l’union, tout simplement, c’est ce que Sarkozy essaie de faire à droite avec sa dernière ouverture vers l’extrême-droite fréquentable que sont les chasseurs et les souverainistes, après qu’il ait terminé son ouverture à gauche, par défaut...

Le déclin de l’UMP à suivre celui du PS, ça s’appellera la recomposition dans chacun des camps et l’on sait maintenant qu’il y en a deux, à Bayrou de choisir définitivement le sien.

Les extrêmes sont marginalisés définitivement, le FN a raté le coche aux meilleures années, la transformation de la LCR en NPA a fait long feu. Tout se joue démocratiquement entre le PC et de Villiers, sur toute cette gamme d’opinions divergentes qui constituent la France.


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