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frédéric lyon 14 septembre 2009 10:20

Cette « affaire » Hortefeux, à laquelle les commentateurs de notre café du commerce attachent beaucoup trop d’importance, est en train de faire long feu.


Ce qui prouve que la question de l’immigration est un sujet sur lequel l’opposition politique au gouvernement actuel ferait bien mieux de glisser prudemment, car ce n’est décidemment pas un sujet qui lui sera favorable.

Il est bien vrai pourtant que la question est désormais au centre de la vie politique, pour les mois et les années à venir, et que le résultat de toutes les élections nationales futures en sera affecté.

Et pas seulement en France, mais dans toute l’Europe, qui est touchée par ce phénomène curieux, où l’on voit les ressortissants de pays qui ont pourtant conquis leur indépendance de haute lutte il y a soixante ans, venir se réfugier en courant chez leurs anciens colonisateurs de sinistre mémoire, afin d’échapper à la misère et aux fruits amers d’une liberté si chèrement acquise, mais qu’ils ne réclameraient sans doute plus à grand cris aujourd’hui.

Regardez les Martiniquais et les Guadeloupéens, qui ont manqué le train il y a soixante ans, croyez-vous qu’ils voudraient leur indépendance aujourd’hui, à l’instar de leurs frères Jamaïcains ?

Ils préfèreraient plutôt crever, sans doute.

Il en va de même des Algériens, qui n’ont pas eu de chance et sont devenus indépendants, et qui se lamentent qu’on ait accédé trop vite à leur demande à l’époque.

Quoiqu’il en soit, il est étonnant que l’opposition politique se précipîte sur ce sujet brûlant sans réfléchir. 

Car, à n’en pas douter, leurs adversaires politiques n’auront guère besoin d’eux pour placer le problème de l’immigration, de la menace contre les libertés, de l’exploson de l’insécurité, des attaques contre la démocratie ou contre les droits des femmes, des attentats contre la communauté israëlite, de la remise en cause des principes de la laïcité, au centre de toutes les campagnes électorales à venir.

Ils n’avaient donc pas besoin de prendre les devants, d’autres sujets de polémique leurs seraient sans doute plus favorables. Dommage que la « crise de 1929 » se soit terminée en quelques semaines sans entrainer l’effondrement du « capitalisme ». Peut-être celà ne leur laisse-t-il pas le choix ! 

 

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