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Darwa 27 septembre 2009 00:41

@Deneb


Tu est loin d’être un expert de la question nucléaire Iranienne. Il me semble que l’exemple de la guerre Irak de 2003 construite sur des mensonges et un rejet du droit international est suffisant pour prendre plus de pincette avec l’Iran et éviter une guerre inutile. Pour l’instant l’heure est encore au débat et il faut se fier à l’AIEA. Donc je t’invites a lire le rapport sur lequel se basent nos dirigeants pour dire que l’Iran ment il est disponible à cette adresse en français donc pas d’excuses pour balançer tes arguments de pilier de comptoire : http://www.iaea.org/Publications/Documents/Board/2009/French/gov2009-55_fr.pdf

21. Bien que l’Iran ait contesté l’allégation selon laquelle il aurait entamé des études pour des essaisd’explosifs brisants liés au nucléaire, il a déclaré à l’Agence avoir procédé à des essais, pour desapplications civiles, de détonateurs multiples simultanés (GOV/2008/15, par. 20) et l’Agence lui a demandé de lui présenter des informations prouvant que ces travaux avaient été menés à des finsciviles et non à des fins militaires nucléaires (GOV/2008/38, par. 17 c)). Il ne lui a pas encore fait part de ces informations. L’Agence souhaiterait également discuter avec l’Iran du rôle que pourrait jouer un expert étranger en explosifs (GOV/2008/38, para. 17 d)), dont la visite dans le pays a été confirmée par l’Agence, dans les travaux de mise au point d’explosifs.

Resumé


26. L’Agence continue de vérifier le non-détournement de matières nucléaires déclarées en Iran. L’Iran a coopéré avec l’Agence en améliorant les mesures de garanties à l’IEC et en lui donnant accès au réacteur IR-40 aux fins de la vérification des renseignements descriptifs. Toutefois, il n’a pas mis en oeuvre la rubrique 3.1 modifiée de la partie générale des arrangements subsidiaires, relative à la communication rapide de renseignements descriptifs.

27. L’Iran n’a pas suspendu ses activités liées à l’enrichissement ou ses travaux relatifs aux projets concernant l’eau lourde comme demandé par le Conseil de sécurité.
28. Contrairement aux demandes du Conseil des gouverneurs et du Conseil de sécurité, l’Iran n’a ni appliqué le protocole additionnel ni coopéré avec l’Agence en ce qui concerne les questions en suspens qui suscitent des préoccupations et doivent être clarifiées pour exclure une éventuelle dimension militaire du programme nucléaire iranien. Malheureusement, l’Agence n’a pas été en mesure d’engager des discussions approfondies avec l’Iran sur ces questions depuis plus d’un an. Elle estime qu’elle lui a accordé un accès suffisant à la documentation en sa possession pour lui permettre
de répondre sur le fond à ses questions. Toutefois, le Directeur général prie instamment les États Membres qui ont fourni de la documentation à l’Agence d’élaborer avec elle de nouvelles modalités pour qu’elle puisse communiquer d’autres documents à l’Iran, selon que de besoin, car son incapacité actuelle à cet égard fait qu’il est difficile pour elle de progresser dans son processus de vérification.

29. Il est essentiel que l’Iran applique le protocole additionnel et clarifie les questions en suspens pour que l’Agence soit en mesure de donner des assurances crédibles quant à l’absence de matières et d’activités nucléaires non déclarées en Iran.

30. Le Directeur général continuera de faire rapport selon que de besoin



23. S’agissant des études présumées sur le corps de rentrée de missile, l’Agence souhaite toujours
visiter les ateliers civils que l’Iran lui a indiqués et qui sont désignés dans les documents comme ayant
été utilisés dans la production de prototypes d’une nouvelle chambre pour charge utile d’un missile
(GOV/2008/38, par. 17 e)). En outre, tout en affirmant que les documents sur le projet présumé sur le
corps de rentrée de missile étaient falsifiés et forgés de toutes pièces, l’Iran a indiqué à l’Agence qu’il
était de notoriété publique qu’il travaillait sur le missile Shahab-3. Cela étant, l’Agence a réaffirmé
qu’il lui fallait discuter avec l’Iran des études d’ingénierie et de modélisation associées à la
reconfiguration d’une chambre pour charge utile mentionnée dans les documents relatifs aux études
présumées pour exclure la possibilité qu’il s’agisse d’une charge utile nucléaire.



En conclusion : rien ne dit que l’Iran est tout blan mais rien ne dit qu’il est tout noir. En vertu ce ce rapport l’affollement occidental est totalement disproportionné. Rien ne montre l’existence de bombes nucléaires ni même que programmes avancés selon ce rapport. De plus l’Iran ne doit pas respecter de traité de non-prolifération et les menaces de guerres le concernant ne sont pas de nature à anéantir l’idée du nucléaire militaire....

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