Très intéressante cette interview avec Paul Moreira.
Il a raison lorsqu’il dit que le tendon d’Achille des entreprises est leur image ou leur réputation. Et c’est à ce niveau qu’il peut être possible de faire changer les choses.
Mais le risque est que l’entreprise ne voit dans le stress qu’un problème à gérer plutôt qu’un facteur à éliminer. En Angleterre, il y a des tas de structures et procédures en place pour cela, imposées par la législation britannique : conseillers pyschologiques, suivi des taux et des motifs d’absentéisme, formation sur le stress pour les managers, mais il n’y a pratiquement rien pour tenter d’éliminer les facteurs de stress, qui sont intrinséquement liés à la structuration de l’entreprise, parce que cela voudrait dire remettre en question un style de management qui semble faire ses preuves du point de vue rentabilité.