Dans le temps, les manifs avaient un service d’ordre. Souvent, c’était celui de la CGT. Des « gros bras » intimidants. Plusieurs fois dans le passé, le service d’ordre avait mis la main sur un de ces fameux « casseurs ». Et devinez quoi ? C’était à chaque fois un flic.
Dans les années 80, j’ai personnellement vu, une demi-heure après la dispersion d’une manif dans laquelle un petit groupe de casseurs avait fait du dégât, ces mêmes casseurs, toujours armés de leur manche de pioche, monter sagement dans un car de CRS.
Cette vieille recette de provocation marche encore. Elle est utilisée à fond par le pouvoir actuel. A Strasbourg, les prétendus « black blocks » étaient manifestement des flics, sinon on ne les aurait pas laissés faire.
Le service d’ordre est indispensable. Il y faut des types sportifs et courageux, capables d’attraper des échantillons de ces « casseurs » suspects pour révéler leur identité réelle.
C’est le courage physique qui nous fait le plus défaut.