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Jurvadi Krishvati Jurvadi Krishvati 15 octobre 2009 16:04

Je ne comprends pas vraiment ce qui vous empêche de faire une formation à l’AFPA. Si la session de formation qui vous intéressait était commencée il y avait sûrement possibilité de s’inscrire pour la suivante, au pire dans un autre centre AFPA. 
Je me suis trouvé dans la même situation il y a quelques années. Il n’y avait pas de places disponibles ( délai d’attente d’un an...) pour la formation qui m’intéressait dans les centres AFPA de ma région. Il m’a fallu aller faire cette formation dans un centre situé à 450 km de chez moi, où le délai d’attente n’était que de quatre mois. Ce centre proposait un hébergement gratuit pour ceux qui n’habitaient pas sur place et j’ai pu ainsi obtenir un diplôme d’Etat de Technicien Supérieur et trouver un emploi à la sortie. 
A vous lire on a l’impression que traverser votre ville (vous avez de la chance en plus d’avoir un centre AFPA à proximité) c’est déjà trop vous demander... 
Moi non plus je n’avais pas d’argent, moi aussi j’étais au RMI, moi aussi j’imaginais pouvoir vivre de ma plume... un jour... Et j’aurais certainement continué à végéter si je ne m’étais pas sorti de mon trou pour faire cette formation bien loin de chez moi. Pensez-y, l’AFPA offre des possibilités qu’il faut savoir trouver et exploiter. 
Vivre de sa plume c’est une tout autre affaire. On parlait il y a de cela quelques années, d’une centaine de personnes qui vivaient de leur plume en France : des écrivains dont le seul revenu venait de leurs écrits (ne parlons pas des journalistes, politiques, animateurs télés, sportifs, qui vendent leurs livres à l’occasion). Peut-être qu’ils sont un peu plus aujourd’hui ; 200 pourquoi pas... Ce qui laisse peu de chance d’atteindre un jour cette élite. 
J’y pense toujours, j’écris toujours, mais c’est mon diplôme (et mes compétences professionnelles) acquis à l’AFPA, ainsi que mon travail actuel qui me font vivre. 
Si vous trouvez une opportunité de partir loin de chez vous pour effectuer une formation qui vous plaît, même si ça paraît irréaliste au premier abord, vous risquez de voir votre vie changer comme ce fut le cas pour moi. Mais c’est vous qui décidez si la précarité est une fatalité ; ça dépend énormément de vous et un petit peu des autres et non l’inverse. 



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