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Kali 16 octobre 2009 11:20

Analysons un peu cet article 1 :

"Nicolas Sarkozy vient d’annoncer un « plan d’urgence » pour les langues qui comporte quelques éléments surprenants – dont un anticonstitutionnel.« 

On ne sait pas de quel élément non constitutionnel vous parlez

 »Et peut-on réellement « faire apprendre » une langue, comme on le lit souvent ?"

Apprendre une langue est une notion vague, vous même tombez dans ce piège.


"On croit rêver : Nicolas Sarkozy appelle à violer la Constitution ! Car la langue du pays est le français, ce qui veut dire que chaque élève a le droit de suivre sa scolarité en français, d’obtenir tout diplôme en français, exception faite des spécialités – traducteurs, filière langues, etc.
Va-t-on aussi enseigner le français en anglais ?"

Votre analyse montre une absence de réflexion. Quand un module d’histoire se fait en anglais il a toujours son module équivalent en français, les élèves en moyenne n’ont pas le niveau necessaire dans les études secondaire pour faire un cours qu’en anglais ou tout autre langue.


"En outre, comme nous l’avons détaillé dans un autre article, ces programmes Emile sont impossibles à généraliser pour des raisons logistiques, structurelles : trop complexes, trop de profs bilingues à former ou à recruter, trop coûteux, ne répondant pas à un besoin réel de tous les élèves mais plutôt à un petit groupe, en un mot : absurdes."

Sarko parle par généralités, il ne propose rien de concret, aucun plan précis

"La francophonie est déjà en déclin avancé depuis que l’UE est devenue anglophone de fait, sinon de droit, comme en témoigne cet article de Courrier international  :

« Malgré les milliers de billets gratuits et une cérémonie d’ouverture “merveilleuse”, les Jeux de la francophonie de Beyrouth n’ont pas attiré la foule. La faute à la France elle-même, qui semble se désintéresser de son héritage linguistique. »
Et on veut faire reculer le français dans les écoles, au profit de l’anglais, toujours favorisé, jamais nommé... "

Le francais a perdu beaucoup car le financement pour l’anglais a été très important et bien fait stratégiquement. Et les français en grande majorité eux même ont choisis à travers l’école l’anglais comme langue numéro un pour la communication internationale. Et pour finir ceux qui proposent de sauver le français n’ont pas de réels arguments.

"Pour cela, on embauche des milliers de natifs anglophones (à quel coût ?), alors même qu’on diminue régulièrement le nombre de postes dans l’Éducation nationale, qu’on démantèle le Rased (Réseau d‘aide et de soutien aux enfants en difficulté). Tout cela n’a pas de sens : on sabre dans le budget de l’Wducation nationale pour favoriser le développement du business privé de l’anglais ! "


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