@ philou017
Un exemple, extrait du rapport d’enquête de la commission parlementaire sur l’affaire Outreau
"Le rôle de ces associations a été contesté devant la commission d’enquête en particulier par Me Éric Dupont-Moretti qui a estimé que « ces gens sont venus à l’audience comme des militants » et s’est scandalisé du fait que « des personnes parlent d’enfants qu’elles n’ont jamais rencontrés ».
Me Éric Dupont-Moretti a donné un exemple d’intervention particulièrement intempestive d’un avocat d’une association : « Je me souviens d’un gamin qu’on interroge et qui hésite. On entend alors l’avocate de la partie civile qui souffle : « Lavier ». Elle susurre à l’oreille de cet enfant qu’elle ne connaît pas le nom d’un de ceux qui sont présents et qui se dit innocent ! »45 Ce fait est confirmé par M. Stéphane Durand-Souffland, chroniqueur judiciaire au Figaro : « C’est là que, le 2 juin, se passe un événement extraordinaire. Un enfant, un des plus grands, accuse, comme les autres, et dans la salle vidéo nous voyons en gros plan sur l’écran, à côté de lui, Me Padovani, avocate de l’association « L’Enfant bleu » [...]. On interroge l’enfant : « Est-ce que tu peux regarder dans la salle et dire qui t’a fait du mal ? ». L’enfant répond : « Thierry, Myriam, Aurélie et son mari. ». Et c’est tout. Alors, on peut lire sur les lèvres de Me Padovani qu’elle dit : « Lavier » ? en montrant Sandrine Lavier. L’enfant ajoute : « Elle. La dame en bleu. Mme Lavier. » À ce moment, il y a eu une clameur dans la salle vidéo. Comme chroniqueur judiciaire, j’étais très choqué, c’était la première fois que je voyais ça. Mais dans la salle d’audience, ça a passé très bien, le président a continué... »46