Bonjour Jacquessp
Je connais aussi cet évangile d’Arès. Le rejet des écrits de Jean, Paul, Al-Tabâri (grand commentateur du Coran) est symbolique des « écrits » d’hommes par rapport à la parole de Dieu.
Il ne faut pas l’interpréter à la lettre, comme d’une mise à l’index, car la révélation d’Arès n’interdit rien dans ce sens.
De mon point de vue, la remarque est faite pour dire qu’ils n’ont pas leurs places dans la prière (ou une liturgie), c.à d.dans la relation (religion au sens étymologique) entre le croyant et Dieu.
Emile Mourey souligne d’ailleurs le penchant de Paul à l’interprétation littérale, (proto-talmudique ?) d’où ont découlé nombre de mauvaises interprétations, voire des sophismes.
« car Paul, ancien élève de l’illustre rabbin Gamaliel, était particulièrement bien instruit dans les Ecritures »
« Combien de temps fallut-il à Saul pour qu’il ouvre les yeux sur les »vérités esséniennes« ? »
Mais quand il écrit : Si par la faute d’un seul (Adam), la
multitude a subi la mort, à plus forte raison… dans la grâce d’un seul
homme, Jésus-Christ, se sont-ils répandu sur la multitude (1 Ro 5, 15), on devrait en déduire, en revanche, qu’il prend aussi l’évangile de Jean à la lettre, et qu’il y a bien eu, selon lui, crucifixion d’un Christ individu, ressuscité, dont il attend le retour.
Illustration : Paul parle de Adam comme d’un seul homme, alors qu’adam en hébreu veut dire homme ou être humain, adamah veut dire terre, et dam, le sang. La majuscule n’est pas justifiée, ou alors il faut comprendre l’Homme.
zahar veut dire plus précisément masculin.
En parlant d’un seul homme, il fait d’un personnage Adam le vecteur de contamination d’une multitude, au lieu de voir la possibilité du péché en chaque homme. Et du « rachat » par un seul homme, une grâce ... pour rééquilibrer l’équation.
Tous ces livres d’hommes, de Jean, Paul, Al-tab^ri et les autres n’en sont pas moins des documents précieux ...