Le film de Spielberg nous présente une vision qui est tout sauf objective, une vision unilatérale dans laquelle seuls les mots « arabes » et « terroristes » désignent les palestiniens.
Le commando en question est montré comme étant un héros, le réalisateur cherche très certainement à susciter une forme de contemplation de la part du spéctateur devant le savoir technique et surtout le courage de ces « braves » hommes qui tuent du méchant « arabe terroriste ».
Tout au long du film, on attend cette fameuse plaidoirie pour la paix, qui n’est jamais venue :( . C’est plutôt l’éloge du combat pour conserver un pays, (« car un pays c’est vital »), quitte à utiliser les mêmes méthodes terroristes que l’on reproche à l’autre partie, qui en ressort de façon claire.
Un film décevant qui prend partie et qui défend une opinion déjà-vue quelque part. Munich est loin de proposer une vision juste. Ce n’est pas le talent du réalisateur qui a fait défaut, c’est son engagement et sa volonté à réaliser un scénario rééllement équitable.