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Sandro Ferretti SANDRO 23 novembre 2009 11:51

Quelques précisions complémentaires :
1/ La « rente de situation » de Bruxelles avec l’UE ( le « fromage » , diraient les corbeaux) est relativement rare par rapport aux autres villes comparables.
Certes, Genève est également une ville « sous respiration artificielle » de l’ONU et des représentations diplomatiques diverses, mais justement, les suisses ont le bon gout d’y étre discrets , et de se contenter d’encaisser les dividendes, sans donner de leçons.

Certes, New York est également dans une situation d’apparence proche, mais rapporté à la taille de la ville, c’est une goutte d’eau. Pas à Bruxelles.

2/ L’emprise du Benelux ( et singulièrement de la Belgique) est également très marquée dans le « staffing » des cadres de la Commission et du Conseil. Leur nombre est sans rapport avec la représentation démographique.
Plusieurs raisons à cela.
Dans les années 80, ils se sont précipités en masse (jouant « à domicile ») sur la fonction publique européenne, profitant de ce que les concours d’accès n’étaient pas aussi normés et difficiles comme ils le sont aujourd’hui.
Par ailleurs, quand il n’y avait que 6 ou 12 états membres, il était normal d’avoir un nombre significatif de cadres Belges, Néerlandais ou Luxembourgeois.
A 27, ca devient délicat à justifier sans « faire jaser ».

Ces personnes, entrées comme simples administrateurs il y a 25 ou 30 ans, sont aujourd’hui, avec le jeu des promotions et de l’ancienneté ,chefs d’Unité, Directeur ou Directeur Généraux.
Leur présence est donc à la fois forte et visible (les postes-clef), ce qui accroit le ressentiment des autres , singulièrement les nationaux des NEM ( « nouveaux etats membres »), qui doivent patienter et attendre leur départ à la retraite pour accèder aux postes de responsabilité auquel le clef de répartition démographique leur donne droit.
Et en passant des concours devenus extraordinairement difficiles aujourd’hui.( ratio candidats / reçus)

D’où le sentiment de « trop c’est trop » ressenti aujourd’hui, en plus des considérations économiques déjà évoquées dans l’article.


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