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GRESILLAUD 26 novembre 2009 14:05

La thèse des experts judiciaires est non seulement sans fondement car complètement en dehors des conditions réelles pouvant amener de manière chimique à une telle explosion (le tir 24 est truffé de conditions incompatible avec le cas du 21 Septembre 2001 comme par exemple l’hydrométrie de 10% du NA ou la superposition alternée de couches de Na et de DCCna inconcevable par déversement...) et ce tir, comme de nombreuses étapes des démonstrations de l’expert de la DGA Didier Bergues, n’a aucune valeur scientifique n’ayant subi aucun « contradictoire » mais en revanche il a ouvert la voie, si cette thèse officielle était fondée à la possibilité de créer de nouveaux types d’explosif peu encombrant à bas prix et avec retardeur programmable, bref justement un motif supplémentaire d’une autre cause qu’accidentelle. Mais avant même de cibler une thèse avec explosif, il faut déjà regarder le dossier (ce que vous n’avez pas du faire) et connaître tout l’environnement proche de ce hangar 221 pour s’apercevoir que la justice et même Total ont caché plein de chose :
1/ La présence d’une ancienne conduite d’eau brute tout le long sous le tas d’ammonitrate
2/ La présence d’une énorme trace au sol évasée à l’Ouest des lèvres du cratère partant vers le nord-ouest et filmée par la gendarmerie 3h après l’explosion mais dont la vidéo n’a jamais été étudiée. La société Cassin TP a reçu les ordres du colonel des pompiers Donin dès 15H pour créer un chemin artificiel effaçant cette énorme trace qui n’existait pas avant
3/ D’autres points chauds ont eu lieu à côté au bât 224 qui a vu un incendie de palettes lui non plus pas étudié sur son origine exacte
4/ La présence de perturbations électriques et électromagnétiques quelques secondes avant l’explosion sur la bâtiment RCU, justement dans l’axe de cette trace au sol
5/ Et je ne parle pas de cette première explosion dont le bruit n’a été nié par personne mais qui trouve une justification par les experts complètement obsolète aujourd’hui (thèse unique au monde du bang sismique désavouée aussi par l’Académie des Sciences).
etc... etc...
Avant de soutenir bêtement la thèse des experts judiciaires et les mensonges honteux de quelques rares responsables du CNRS et du CEA Militaire, je vous invite à regarder le dossier et tout le dossier (les rapports des experts et des sachants de la défense mais aussi les témoignages, les données inexploitées et par la justice et par Total...)
Je ne crois pas à la thèse de l’attentat direct et aussi pour les mêmes raisons que vous (faible importance de cette usine, de Toulouse et même de l’usine voisine SNPE).
Et cette thèse de l’attentat ne répond absolument pas au problème de l’origine de la magnitude de 3.4 qui ne peut être associée au cratère d’AZF pour des raisons sismologiques bien précises et tout à fait démontrables depuis les tests sismiques de 2004, mais aussi pour des raisons dépendant des événements qui ont eu lieu en-dehors du site d’AZF et pas qu’en surface.
Je n’exclue cependant pas la possibilité d’un sabotage d’un projet technologique qui devait avoir lieu en partie au-dessus du pôle chimique à l’heure de la catastrophe et qui aurait au des conséquences inattendues. Mais l’accident technologique aussi peut-être abordé. Cadre militaire ou pas, une grande partie des terrains militaires du pôle chimique ayant été vendus dans les années 80 à AZF et donc sous le contrôle de Total en 2001. Total qui a repris en main les casseroles militaires d’Elf en 2000 pourrait aussi être impliquée dans un projet au bord de cette usine. La présence avérée d’aéronefs inconnus en vol dans ce secteur au moment de l’explosion appuient aussi cette hypothèse du projet technologique attendu. Les alertes anti-terroristes de début septembre 2001 à la SNPE sont le meilleur prétexte à la présence appuyée d’une surveillance de tout le site bien pratique en cas d’activités discrètes sur et sous d’anciens terrains militaires. Le 11 septembre ne pouvait de plus qu’augmenter cette présence de contrôle même si étrangement l’usine AZF n’a pas été prévenue officiellement du plan vigipirate de la Préfecture comme les autres entités du pôle chimique.
Bref... avant de salir l’honneur de ces employés du nord de l’usine AZF, fusibles bien pratiques que le juge Le Monnyer a eu la présence d’esprit de ne pas faire sauter au dernier moment, prenez connaissance de tout le dossier, du terrain et de tout ce qui manque encore à l’appel aujourd’hui.
Les recherches sont loin d’être terminées maintenant et le Procureur de la Cour d’Appel n’est pas le Procureur de la République Bréard aux ordres du gouvernement socialiste de M. Jospin et de la présidence de M. Chirac.


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