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njama njama 3 décembre 2009 13:41

La frontière entre « le politique » et « le médical » , domaines d’essence différente, autant que peut l’être la relation au social« qu’au »particulier« (chaque patient est un cas) n’est pas encore franchie.
Il y a encore quelques difficultés éthiques, déontologiques, juridiques, constitutionnelles ... ce n’est pas peu ! s’y ajoutent les multiples controverses scientifiques, la relativité de la décision politique, les multiples facteurs d’erreurs, la question fondamentale de l’individu, ontologique je dirais, »le sujet« base même de république. La citoyenneté est avant tout la relation de ce sujet au corps social, mais le sujet ne saurait se réduire au seul aspect citoyen.
Dans la relation médicale, la relation est d’une autre nature.
La biologie ne fait pas partie des sciences dites »exactes«  ! Dans le domaine de l’infiniment petit et de toutes les interactions bio-chimiques, les connaissances sont encore à un stade assez préhistorique ... qui appelle un peu d’humilité. Une hypothèse en chasse une autre ...
Franchement l’opinion médicale n’a pas en elle-même la quintessence qui lui permettrait d’ordonner un avis absolutiste. Elle ne s’en tient d’ailleurs toujours qu’à des prescriptions sans faire l’impasse sur le consentement du »sujet_patient" (sauf cas très particuliers de perte de conscience).

Il y a là un mélange des genres très fâcheux ! la dérive est là, pas la peine de subodorer de quelconques complots ... très difficile à prouver.
Knowledge is ... comme disait Bacon ...


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