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Brice MATINGOUT 7 janvier 2010 17:17

 L’homme occidental accumule les richesses de la terre pour lui seul. Ce qui appartenait à tous, pour la survie de toute l’humanité est devenu la propriété de quelques uns. En effet, 90 % de la richesse du monde est propriété exclusive des 10 % d’habitants de la terre. 95 % parmi eux vivent en Occident. Pendant ce temps, un enfant meurt de malnutrition toutes les 5 minutes dans le monde. Une indifférence choquante. Ces riches et fiers de l’être à eux seuls peuvent résoudre le problème de la pauvreté dans le monde. Au lieu de cela, ils accumulent sans cesse pour faire de leurs enfants des héritiers « heureux ». Encore une vision trop occidental du bonheur. Un bonheur insolent. Comment expliquer le nombre très élevé de suicidés, stressés, angoissés, névrosés et autres formes de maladies de même nature en Occident si le bonheur était lié à la possession des biens  ? Dans sa cupidité, il a détruit en lui ce qu’il y avait de précieux en l’homme : L’énergie d’amour. Il a réduit les autres en producteurs. Lui affectant un salaire minimum pour des besoins minima. Partout où l’impérialiste est passé, il a modifié les rapports que l’humanité avait avec la nature. Il a soumis la nature à ses caprices devenant maître et possesseur selon les mots de F. BACON. Il faut à tous prix transformer la nature peu importe sa forme finale. La dominer. Le but est claire. Amasser, encore amasser les trésors de la terre. Devenir riche. La richesse à ses yeux confère la puissance. La puissance à son tour confère le bonheur. Le bonheur. Pour y arriver, la fin justifie les moyens. Pour faire de l’Allemagne-Europe une grande nation, Hitler n’hésita pas à massacrer les juifs pour leur soutirer toutes leurs richesses. C’était, pensait-il le moyen le plus efficace. Dans la vision du cupide, l’argent passe avant l’homme. Or, en faisant du mal à l’homme, on fait du mal à la nature, à l’environnement car l’homme est une partie de la nature.
 Dans la vision orientale de l’homme, il est une partie de la nature. Pour n’avoir pas compris cette verité, le cupide occidental a tout détruit autour de lui et loin de lui. La forêt de la cuvette congolaise va disparaître. L’Amazonie connaît le même sort. C’est la puissance de la vision utilitariste qui gouverne le monde. Tout doit rapporter. Dans les années 70, la France a besoin de la main d’oeuvre africaine, il faut aller les chercher. Les années 2000, plus besoin de la main d’oeuvre, l’homme africain devient l’immigré qu’il faut traquer comme un méchant lion au milieu des loups. Lors de la première et la deuxième guerre mondiale, il a fallu mobiliser des milliers d’africains pour sauver la métropole contre l’Allemagne,l’ennemie. Aujourd’hui, au nom de l’amitié franco-allemande soutenue par l’union européenne, SARKOZY fait surveiller les frontières européennes contre des africains, ennemis. L’histoire a t-elle un sens ? Les autres ne sont importants que s’il a besoin d’eux. Le despote-spoliateur, devenu propriétaire et reconnu comme tel, imposa des lois pour le protéger et mit toute l’armée et la police à son service pour arrêter toute tentative de remise en cause de son autorité et de sa propriété. Les tribunaux devaient juger en sa faveur. ROUSSEAU dira « les lois sont faites pour les fripouilles ». Les sujets devenaient des machines de production des biens du chef ROI ou Seigneur. Il a le droit de vie ou de mort sur les autres. C’est ce que K. MARX appellera « l’exploitation de l’homme par l’homme ». C’est la naissance de l’esclavagisme. L’homme fut privé de tous ses droits et liberté sauf celui de respirer, une bête de somme dont la seule mission est de travailler, toujours travailler. Et, quand les Indiens ne pouvaient accomplir la tâche, il n’hésita pas à aller chercher de robustes hommes en Afrique pour un voyage sans retour vers les Amériques. La satisfaction tirée de cette exploitation par le despote devenu impérialiste est totale. Car le bénéfice dépasse toute estimation. Le Nègre, sa femme, leurs enfants nés et à naître sont propriétés exclusives du maître. Dans les sociétés beaucoup plus anciennes comme la Grèce antique, les archéologues ont retrouvé les traces de l’existence des esclaves, plusieurs siècles avant J. Christ. Nous ne citerons pas les Hébreux en Egypte tant qu’ aucune de leurs traces ne seront trouvées par les archéologues. Dans tous les cas, partout l’homme est dans les fers au profit de son propriétaire dont la seule motivation est d’accumuler des biens.


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