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En réponse à :


jcm jcm 19 décembre 2009 11:31

@ F Beau :

« Affirmer que l’homme a le pouvoir de réguler le climat serait aussi vain... » : eh bien non !

Nous avons de nombreuses preuves que l’homme est capable de modifier le climat, parfois dans un sens qui lui est favorable et parfois à l’inverse, au niveau local plus ou moins étendu.

On peut voir dans une modification et surtout dans le maintien des nouvelles conditions une forme de régulation.

Ce que nous disent les conclusions de travaux sur l’effet de serre est précisément que l’homme serait capable de modifier le climat et de perpétuer ces modifications.

"Que les rejets de CO2 largement augmentés par notre développement..., il n’en reste pas moins que personne n’est en mesure d’affirmer avec certitude que leur réduction même drastique évitera la poursuite de ce réchauffement.« 

Mais personne n’affirme que cette réduction drastique évitera la poursuite de ce réchauffement, car on sait que l’inertie des systèmes en cause est grande.

La teneur actuelle en GES de l’atmosphère aura donc des répercussions à long terme.

Toute la question aujourd’hui est de faire en sorte que les répercussions soient aussi limitées que possible, ce qui implique que cette teneur ne soit pas accrue et que, si possible, elle décroisse.

 »Toutes les décisions qui sortiront de Copenhague allant dans le sens d’une meilleure gestion de nos ressources et de nos rejets (il n’y a pas que le CO2) seront évidemment les bienvenues...« marrant d’arriver en fin d’article pour dire à peu près le contraire de ce qui est affirmé quelques lignes plus haut car » (il n’y a pas que le CO2)" signifie qu’il y a AUSSI le CO2 !!!

Par ailleurs pour conclure sur ce gaz n’oublions pas qu’il provoque une acidification des eaux marines qui, si elle favorise a priori la croissance de certains crustacés, est fort préjudiciable à un certain nombre d’organismes dont certains sont à la base des chaînes alimentaires océaniques.

L’acidification est plus marquée dans les eaux froides, qui solutionnent mieux le CO2 que les eaux chaudes.

Les zones polaires seront donc plus affectées que les zones tropicales.

Mais si par malheur survenait un refroidissement global les eaux tempérées seraient aussi bien plus sensibles à l’acidification, avec des conséquences sur la faune marine dont elle se passerait bien et qui nous affecteraient de façon très sérieuse.

Finalement l’hypothèse d’un refroidissement devrait nous engager de façon très volontariste à diminuer sévèrement nos émissions de CO2 !!!


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