Bonjour, Annie, et meilleurs voeux pour vous et votre entourage.
En réalité, si je me sens agressé par la burqa, je souhaiterais avant tout que le problème puisse être résolu le plus rapidement possible avant que la prolifération de ce vêtement (inscrite dans la logique d’une part de l’implantation des fondamentalistes, d’autre part dans celle de la rébellion d’une partie des jeunes filles contre la société française traditionnelle), avant, disais-je, que cette prolifération prévisible n’atteigne sinon un point de non-retour, du moins un point de cristallisation potentiellement violente des mentalités.
Je ne suis pas foncièrement pour une loi, mais je crois que c’est la moins mauvaise des solutions envisageables, en grande partie pour éviter précisément cette stigmatisation de la communauté musulmane (pour laquelle j’éprouve une sincère sympathie) qui ne manquera pas de se développer si des phénomènes comme celui de la burqa se développent.