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Philippe D Philippe D 11 janvier 2010 16:09

Article très intéressant de Georges Malbrunot.
Comment Al-Quaida s’incruste au Yémen.
Source Le Figaro, aujourd’hui.

Sa conclusion :
Après trente-deux ans au pouvoir, Ali Abdallah Saleh voit son habileté manœuvrière soumise à rude épreuve. Contrairement à ses aînés « afghans », la nouvelle génération de djihadistes, rentrés d’Irak, refuse tout compromis. Les Américains, eux, sont las de ses tergiversations. Mais ils ne peuvent s’en passer dans la lutte antiterroriste mondiale. Depuis qu’al-Qaida s’en prend aux forces de sécurité, le leader yéménite aurait compris que les arrangements avec les djihadistes ont leurs limites. Mais peut-il y renoncer définitivement, lorsque des segments significatifs de ses services de renseignements sont proches de leurs idéaux ? « Il suffit que deux ou trois prédicateurs appellent au djihad à la mosquée le vendredi pour que des gens suivent leurs discours, poursuit Hilal, un enseignant. Les prêches ne sont pas surveillés, c’est l’un de nos principaux problèmes. » Et lorsqu’un ambassadeur européen suggère au ministre de l’Intérieur de durcir les contrôles sur les imams, celui-ci, impuissant, répond : « C’est ce que j’ai préconisé aux parlementaires, mais ils ne veulent pas. » « Quand on parle d’al-Qaida au Yémen, conclut Mourad Zafir, n’oublions pas que ses sympathisants font partie du paysage politique. C’est un sujet de compromis comme les autres. » C’est bien le cœur de l’incompréhension actuelle entre l’Occident et Sanaa.


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