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En réponse à :


djanel Le viking- djanel du viking-chaise 19 janvier 2010 11:53

En passant par ici, voici une petit remontrance pour Big Mac ;

>>>>>>>>>>>>

Loin des voleurs

Que l’ivresse

des sens attire,

Oh ma douleur

que de noblesse

dans ton martyr !

Comme une sœur

Tu me délivres

De tous mes maux,

Tu me fais peur

A me poursuivre

Sans dire un mot.

Sous ton escorte

Je garde à vue

Ma probité,

Car tu m’exhortes

A sortir du

Clan des damnés ! Signé : Big Mac

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Cette poésie n’est pas du Baudelaire mais du Big Mac qui se prend pour un pouette-pouette. Il veut singer Baudelaire mais quoi, il ne fait que déféquer des rimes sans en connaître les règles. Voici ce qu’a dit Baudelaire de la souffrance et personne ne pourrait affirmer le contraire car ce qui est dit est juste.

Soyez béni, mon Dieu, qui donnez la souffrance

Comme un divin remède à nos impuretés

Et comme la meilleure et la plus pure essence

Qui prépare les forts aux saintes voluptés !

Cette strophe tiré de son poème « Bénédiction  » est fort joliment bien pensée. Un Chrétien qu’il soit Pape, Évêque ou simple quidam ne pourrait pas le renier puisque, pour ces croyants, la souffrance est nécessaire au salut. Très peu pour moi !!! Je n’aime pas souffrir, néanmoins, je dois reconnaître que si la souffrance n’existait pas avec son cortège de douleurs nous ne pourrions pas survivre dans ce bas-monde. En effet, si on m’infligeait une drogue me supprimant toutes sensations de douleur, ma main ou mon pied ou tout mon corps pourrait brûler dans un feu sans que je m’en rende compte. Ainsi ma survie serait compromise car je ne peux pas savoir sans la douleur ce qui me serait fatal. Sans la douleur, je suis vulnérable.

Maintenant examinons ce que dit notre apprenti versificateur de proses mal tournées. « Oh ma douleur que de noblesse dans ton martyr ! » Ici, j’ai l’impression qu’il nous dit que c’est la douleur qui subit le martyr et que c’est elle qui s’en trouve anoblie. Il a donc commis une faute de grammaire car il aurait dû écrire « mon martyr » et dans ce cas nous l’aurions pris pour un sacré vaniteux qui s’anoblit lui-même en pleurnichant. Je vous ferais remarquer que Baudelaire ne commet pas une seule faute de cet acabit dans toutes ses œuvres car lui maitrisait parfaitement la langue française.

Ensuite, il personnifie la douleur comme ceci : « Comme une sœur Tu me délivres

De tous mes maux, Tu me fais peur A me poursuivre... » C’est une idiotie car le concept de sœur ne peut être qu’une représentation spatiale. En effet une sœur, n’est perceptible que par nos yeux (un de nos sens externe ) parce qu’elle n’est pas autre chose qu’une personne existant dans le monde comme n’importe quel autre objet comme cette vache ou cette tour Eiffel ou nous-même pour les autres etc... Or la douleur n’existe pas dans l’espace comme un objet mais seulement dans le temps comme sensation. Cette sensation est tellement intrinsèque que les autres ne ressentent rien de ce que nous souffrons et vice-versa nous ne ressentons rien de ce que les autres souffrent. Si la douleur était une chose existant dans l’espace, nous subirions tous le même tourment un peu comme la pluie qui mouille tout le monde sans distinction. Cette comparaison de la douleur avec une personne qui nous serait proche comme notre sœur est une idiotie que seul les ignorants peuvent déclamer tout en se croyant intelligent.

N’approfondissons pas plus ce n’est pas nécessaire pour ridiculiser Big Mac car voici dans la même phrase une autre idiotie : « Comme une sœur Tu me délivres De tous mes maux,,,, » Comme la souffrance a été assimilée à une sœur, cette phrase signifie donc que la douleur me délivre de la douleur. On ne peut pas être plus absurde.

Comme son idiotie est infiniment encore plus grande en voici une autre et toujours dans la même phrase. C’est ainsi que l’on peut dire que Big Mac est un concentré. « Tu me fais peur A me poursuivre  » Si la souffrance me poursuit, c’est qu’elle ne m’a pas encore atteint et qu’elle est restée derrière moi. Donc logiquement je ne devrais pas souffrir tout le temps qu’elle restera derrière parce que la douleur ne peut être ressenti qu’à l’intérieur de nous même. Il faut donc courir vite et longtemps mais comme l’essoufflement peut être assimilé à de la souffrance... heu, il y a un petit problème de logique car je vais souffrir sans avoir été rattrapé par la souffrance. Donc Big Mac, tu deviens ici de plus en plus idiot.

Il en devient complétement ridicule parce qu’en plus d’écrire des conneries tout en se prenant au sérieux, il se contredit et ceci toujours dans la même phrase. Il a dit que la douleur comme une sœur le délivre de ses maux mais il en a peur et l’accuse de le poursuivre sans mot dire. C’est quand même bizarre d’avoir peur de sa bienfaitrice mais il faut savoir que Big Mac est un fataliste comme tous bons musulmans, même ceux qui comme lui se sont reconvertis dans le sionisme. Souffrez bande de cons, c’est Allah qui l’a voulu pour votre bien.

Big Mac, il y a d’autres absurdités dans ton poème mais il faut que j’abrège. Pour finir, je te lance le défi de me trouver une seule erreur dans la strophe du poème de Baudelaire qui assimile la souffrance à un divin remède.


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