Ce passage que vous citez est en effet savoureux :
« Ce sentiment de malaise qui gagne le monde, et qui dissout étrangement nos anciennes habitudes dans un trouble annonciateur, cette nappe de brouillard assombrissant le Ciel où les Nations scintillaient , comme autant d’étoiles à la longévité indéfinie, c’est l’Histoire en marche qui efface progressivement toutes les erreurs, toutes les incomplétudes, toutes les déceptions des âges antérieurs. »
On croirait entendre la voix de Malraux et ses intonations inspirées lors de son célèbre discours au Panthéon. Le pastiche ici, tourne à la parodie.
C’est vrai, comme le fait remarquer Snoopy, que notre ami Florentin pourrait servir de parolier à Ségolène !