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NICOPOL NICOPOL 5 février 2010 14:42

Bonjour ddacoudre,

Je trouve très dommage que vous ne vous donniez pas la peine d’argumenter, surtout en réponse à un article qui, il me semble, s’efforçait au contraire de présenter des arguments. Comme souvent, sur Agoravox ou ailleurs, il n’y a pas de débat possible. Donnez vous la peine d’essayer de raisonner (vous savez, cette capacité intellectuelle qui est sensée nous élever au dessus de la Bête...) et voilà ce qu’on, vous rétorque : "je ne vais pas argumenter, il n’y a qu’une seule identité humaine bla bla bla les seule culture qui durent sont celles où les hommes sont isolé les uns des autres bla bla« .

Êtes-vous conscient que déclamer ainsi des »vérités« péremptoires de ce type sans se donner la peine d’argumenter ressort du domaine de la foi, à la rigueur de l’idéologie, en aucun cas de la raison ? Êtes-vous conscient que cette »thèse« est totalement infirmée par la réalité qui, au contraire, nous montre que les êtres humains sont attachés à des identités locales, régionales, ethniques, civilisationnelles, et que ces identités peuvent durer dans le temps même au contact prolongé d’autres groupes identitaires ? Mesurez-vous dès lors que votre opinion ne participe plus du débat démocratique mais d’un »projet« consistant à imposer à des gens qui n’ont rien demandé une nouvelle identité, construite de toute pièce, »in vitro« , si je puis dire, bref, à fabriquer un de ces »hommes nouveaux« qui ont nourri les fantasmes sanglants des révolutionnaires de tous bords ?

 »Je persiste et signe, je ne veux pas que le débat sur l’identité me serve a désigner celui qu’il faut que je mange.« 

Moi non plus, cher ami. Ce n’est pas parce qu’on l’a mal utilisé que ce débat est illégitime. Cela montre plutôt à quel point nous avons perdu cette identité qui faisait notre force, à quel point nous sommes vulnérable pour affronter l’ère de bouleversements qui nous attend, à quel point nous risquons de nous retrouver dans le camp des »loosers« , puis de ne même plus avoir de camp, puis de ne même plus exister...

N’inversez pas les rôles. Pour l’instant c’est nous, le »peuple français", qui risquons d’être mangés. smiley


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