Même si on peut discutailler sur quelques points, je signe. Et un soit-disant manque de « propositions » ne me gêne aucunement. Le monde est devenu fou et c’est à nous de chercher des réponses. Manquait plus que ça qu’on nous présente « la solution » sur un plateau d’argent. Par cette occasion je me permets de signaler un petit coup de radio « Et si on fermait la bourse » (là-bas...) avec l’excellentissime Frédéric Lordon.
Le jour où les chômeurs s’arrêntent de culpabiliser ou envoient paître les culpabilisateurs, on aura fait un grand pas. Un chômeur assumé d’aujourd’hui peut aider un licencié désemparé de demain (ou même d’aujourd’hui, seulement les chômeurs assumés ne sont pas (encore) très nombreux).
La productivité du travail (et les marges qui vont avec pour quelques profiteurs) ne fait que monter et est inversement proportionnelle au sens du travail qui la produit. Et certains politiques ont le culot de jeter l’opprobre sur les victimes des marges insensées qu’ils veulent bien pour eux-mêmes et leurs amis. J’espère que nous seront de plus en plus nombreux à avoir envie de casser ce cercle délétère à la vie.