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COLONEL KURTZ 10 février 2010 15:44

À l’hôpital, on compte quatre à cinq incidents par semaine dans les
services d’obstétrique car les maris de femmes voilées ne veulent pas
qu’elles soient vues par un médecin homme.

Au gré des auditions, les députés ont découvert de nouvelles exigences
religieuses ou communautaristes. Consultant en ressources humaines,
notamment pour des sociétés du CAC 40, Carl Pincemin a raconté comment
des salariés ayant obtenu des menus confessionnels, refusent désormais
que « la viande halal soit proposée à côté de plats contenant de la
viande “normale” jugée impure ». En clair, ils désirent des cantines
séparées et ne veulent plus « s’asseoir à côté de personnes qui mangent
du porc ! », tempête Jacques Myard, député UMP de la mission. D’autres
ont constitué l’équivalent d’un « syndicat confessionnel ». Ils
réclament la reconnaissance de jours fériés musulmans, demandent des
lieux de culte dans l’entreprise et prétendent que les femmes de
service chargées de servir les plats à la cantine doivent se présenter
« les bras couverts ». 

« Des pratiques intolérables » 

Ces revendications, de la plus simple aux plus extravagantes posées au
nom de l’islam, embarrassent les responsables des entreprises. « Ils
perdent leur bon sens », estime l’anthropologue Dounia Bouzar, auteur
d’un livre intitulé Allah a-t-il sa place dans l’entreprise ? (Albin
Michel, 2009). « Certains craignent d’être traités d’islamophobes s’ils
refusent. Et cèdent à des pratiques intolérables. » Jusqu’à accepter
que des salariés ne passent plus l’entretien d’évaluation avec leur
chef de service si c’est une femme. Tandis que d’autres, à l’inverse,
« répriment toute manifestation de foi, même si elle ne perturbe pas le
bon fonctionnement du service ». Pour Cathy Kopp, l’ex-DRH d’Accor
chargée de mission au Medef, « l’entreprise est demandeuse de règles
plus claires en matière de revendications religieuses ». 

L’hôpital aussi, si l’on en croit André Gerin (PCF), le président de
la mission parlementaire sur le voile intégral. Les députés ont visité
à Lyon la maternité Mère-Enfant. « Le personnel se sent abandonné. » On
compte « quatre à cinq incidents par semaine » dans les services
d’obstétrique, affirme André Gerin. « Un homme sage-femme appelé à la
rescousse lors d’un accouchement difficile s’est fait casser la gueule
en octobre par un mari », a raconté le responsable hospitalier. Les
pompiers ont dû le réanimer pour qu’il achève l’accouchement. Un
traumatisme pour tout le service, qui « n’en peut plus » de devoir
slalomer entre les exigences religieuses et déminer l’agressivité de
certains. « Les maris insistent pour que leurs femmes soient vues par
des médecins femmes. Beaucoup refusent une anesthésie par crainte
qu’un homme apparaisse », a relaté le personnel. Comme en 2004, lorsque
pour la première fois, plusieurs chefs de service d’obstétrique
avaient dénoncé ces pressions devant la commission Stasi. Depuis, une
charte rappelle qu’on ne peut choisir son médecin dans le service
public. « Mais les personnels restent seuls à gérer les conflits »,
regrette André Gérin. 

Sur le terrain, les maires de banlieue réunis dans l’association Ville
et Banlieue s’inquiètent d’une montée en puissance des exigences
religieuses. Après les repas sans porc à l’école, les requêtes portent
sur des menus sans viande ou halal. Tandis que la demande pour des
créneaux horaires réservés aux femmes s’accroît dans les piscines et
les gymnases.

MERCI à YAACOV (ISRAEL)

AHAHAH...je rigole parce que j’ai proposé cet article à la caste...ben, tout compte fait, j’en ai rien à foutre de son avis AHAHAH 

 

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