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epapel epapel 15 février 2010 22:10

La proximité géographique est au contraire une mauvaise raison pour la Grèce de s’allier avec les Russes. Un faible qui cherche un allié fort doit le prendre suffisamment loin pour qu’il ne vienne pas interférer dans ses affaires et assez près pour venir à son secours, c’est un principe de base de la géopolitique.

De plus, pour la Grèce quitter l’OTAN puis s’allier avec la Russie, c’est se retrouver de facto encerclée par l’OTAN. Sachant que l’OTAN c’est 75% de la puissance militaire mondiale, la Grèce ne survivrait pas à un conflit devenu possible avec la Turquie.

Ensuite, au plan économique (importations, subventions), la Grèce dépend totalement de l’UE
et en particulier de l’Allemagne, et la Russie n’exporte vers l’UE que du pétrole et gaz dont les grecs profitent déjà.

Et enfin, le manque de rigueur des gouvernements grecs dans la gestion des finances publiques ne trouvera pas plus de solution en Russie que dans l’UE, si les Russes veulent bien payer au début ils changeront vite de méthode. Il vaut donc bien mieux pour les grecs subir la bride souple de l’EU que le gnou Russe. Il me semble que les exemples de la Géorgie (intervention militaire), de la Tchéchénie (intervention militaire), de la Biolorussie (chantage au gaz) et de l’Ukraine (ingérence politique) sont suffisamment dissuasifs et repoussants pour les grecs. De fait, le but de tous les voisins des russes, c’est de rentrer dans l’OTAN pour sortir des griffes des russes, il faudrait être fou ou contraint pour envisager l’inverse.


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