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Arcane 15 février 2010 16:23
  • Les documents filmés, s’ils sont accélérés à vitesse double rendent l’impression d’être pris en gravité terrestre.
Seuls les extraits choisis dans le documentaire donnent cette impression, ce qui laisse entendre que les réalisateurs ont construit un document visant à induire le public en erreur.
Exemple : sur le document vidéo du premier alunissage (Apollo 11), on voit Aldrin faire des bonds absolument impossibles à faire sur Terre lors de sa descente du LEM. Il se sert de l’échelle comme d’un rail (guide) avec ses mains pour ne pas perdre l’équilibre, et saute de bas en haut, sans aucun effort apparent, alors qu’il porte une combinaison spatiale de plus de 70 kg[7].
  • Dans la vidéo, au moment du premier alunissage, le bruit du moteur n’est pas perceptible et il ne couvre pas les voix des astronautes.
Le « bruit » ne peut se disperser en l’absence d’air. Dans la cabine, les microphones « voix » des astronautes sont conçus pour éliminer les bruits parasites et sont positionnés dans la combinaison et devant la bouche.
  • Dans le décor, on ne discerne aucune étoile. C’est un moyen simple pour ne pas être confondu par les astronomes.
Le Soleil est une source de lumière intense, les appareils photographiques ont été paramétrés pour l’exposition de jour et quelques étoiles apparaissent dans la grande majorité des photographies et films de ces missions. Les quelques clichés utilisés sont une exception. Personne ne met en doute l’existence de la station spatiale Mir et pourtant, sur la dernière photographie la représentant, on ne voit guère d’étoiles.
  • Des photos prises à des moments et en des endroits différents présentent un arrière-plan identique. Deux photos présentent le même arrière-plan, mais sur l’une on trouve le module lunaire, pas sur l’autre. D’autres exemples du même type ont été mis en évidence.
Il suffit de se déplacer par rapport au module lunaire pour obtenir une image avec ou sans le LEM dans le cadre, sans altérer l’arrière-plan, qui est éloigné. Sur Terre, chacun peut photographier un paysage lointain depuis plusieurs points différents sans constater de différences sur le plan de la perpective.
  • Lorsque le module décolle de la Lune, il n’y a pas de traînées de fumée derrière le module.
Même si les dessins « scientifiques » montrés dans le documentaire (qui ne sont en fait que des dessins artistiques) représentent un LEM décollant dans une gerbe de flammes, le véritable LEM décolle en une brève et puissante poussée, suffisante pour échapper à l’attraction lunaire. La flamme en question est légèrement visible sur certaines vidéos[8] et il n’y a pas de fumée de combustion sans atmosphère. De plus, la poussée soulève de la poussière et déchire l’aluminium recouvrant la base du LEM.

  • La preuve ultime serait celle qui consisterait à retrouver les traces sur la Lune de ces missions (la base du LEM, le drapeau, les véhicules lunaire abandonnés sur place, les pas et autres traces d’activité humaine). Or, selon les tenants de la théorie du canular, personne n’a pu le faire et aucun télescope n’est assez puissant pour voir à ce niveau de détail à cette distance. Pourtant on prétend également avoir pu mesurer la distance Terre-Lune à l’aide d’un laser et d’un réflecteur posé là par les astronautes. Comment se fait-il que ce laser ait pu trouver ce réflecteur, et qu’un télescope n’arrive pas à voir le véhicule lunaire, par exemple ?
Contrairement à une opinion répandue, un faisceau laser n’est pas parfaitement rectiligne. Pour plusieurs raisons, notamment la diffraction par l’orifice du laser et la présence de l’atmosphère terrestre, le faisceau laser a un rayon de l’ordre du kilomètre lorsqu’il atteint la Lune. Avec une dispersion du même ordre sur le trajet retour, on ne reçoit que quelques photons par impulsion envoyée. Ce n’est que par la répétition de ces impulsions et l’utilisation de capteurs haute précision que l’on peut estimer la distance Terre-Lune. On est donc très loin de faire une photo de précision suffisante du sol lunaire depuis la Terre mais les actuelles missions Lunaires telle Lunar Reconnaissance Orbiter ont apporté cet argument ultime. En orbite autour de la Lune depuis le 23 juin 2009, cette sonde a réalisé des photographies des sites d’atterrissage de cinq missions Apollo. On peut apercevoir le module lunaire d’Apollo 11 sur l’une d’entre elles. Une autre montre à la fois le module lunaire d’Apollo 14, des instruments scientifiques, et... des traces de pas attribuées à Allan Shepard et Ed Mitchell.

Conrad, lors de la mission Apollo 12, posant à côté de Surveyor 3, une sonde américaine posée sur la Lune depuis avril 1967. On aperçoit le module lunaire en arrière plan. Plusieurs éléments de cet engin, dont sa caméra, ont été ramenés sur Terre pour analyse.
Bien que la pose de tels réflecteurs sur la surface lunaire soit possible sans présence humaine, ainsi qu’y sont parvenues les sondes soviétiques Lunokhod (en 1970 et 1973)[9], les premières mesures ont été effectuées par l’observatoire McDonald en 1969 à la suite de la mission Apollo 11 et donc avant l’envoi des sondes Lunokhod. On peut aussi signaler les étages abandonnés de Saturn V dans l’espace que l’on a pu parfois repérer depuis la Terre, comme J002E3 ainsi que les éléments de la sonde.
  • Les bandes vidéo des alunissages diffusées dans le monde sont des copies à la qualité dégradée. La NASA a égaré les enregistrements originaux d’Apollo 11[10], lesquels, selon les adeptes de la théorie du complot, auraient permis une analyse plus poussée et mettraient ainsi fin à cette controverse.
Ces images vidéo, en noir et blanc, ont été transmises de la Lune à la Terre par signal radio en SSTV, un signal de faible qualité, et à une époque où la technologie vidéo ne permettait pas une grande qualité d’image. Les données étaient reçues par des radiotélescopes situés en Australie et en Californie et enregistrées au sol sous forme de données brutes sur des bandes d’un pouce. Les images diffusées en direct (dont sont issues les « copies à la qualité dégradée ») ont été obtenues en filmant les moniteurs sur Terre avec des caméras de télévision, après démodulation du signal. Les bandes ayant servi à l’enregistrement des données brutes, avant décodage vidéo, ont été retrouvées par la NASA après quelques mois de recherche ce qui prouve qu’elles ont été réellement égarées et pas cachées. Leur nouvelle analyse est possible. Il faut également signaler les enregistrements des données envoyées par les instruments scientifiques des six Apollo Lunar Surface Experiments Package dont la mission de cinq d’entre elles a continué jusqu’au 10 septembre 1977 et dont les données ont entre autres servi à comprendre la tectonique lunaire.

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