@ Aigle80.
Il y a quelques années dans le métro parisien, quelques jeunes 100% punk (avec accoutrement et coiffure colorée idoines) étaient étalés sur les banquettes alors que des vieux étaient contraints de rester débout par manque de place. Manifestement ils cherchaient à provoquer. Sans résultat : personne ne se rebellait. C’est alors que je suis intervenu par la bande en leur parlant sur un ton sympathique des Clash, des Ruts ou des Sex Pistols puis en leur demandant de laisser s’asseoir une vieille femme. Bingo : après un temps de défiance, les types se sont adoucis et ont laissé la dame s’installer. Après quoi on a discuté un moment et ils m’ont donné l’adresse d’une salle de concert à Montreuil où devait se produire un groupe de leur connaissance. Nous nous sommes quittés bons amis.
Le pire n’est jamais sûr. Sauf peut-être quand on aborde avec violence (fut-elle verbale) la provocation et l’agressivité des autres. Il y a presque toujours un moyen d’arrondir les angles ou un angle d’attaque déconcertant...