Je ne sais pas pourquoi mais en apprenant qu’une catastrophe ferroviaire publique s’était déroulée en Belgique je me suis demandé quelle allait être la justification des fan boy du sévice publique.
Me voilà renseigné, c’est donc la faute à.... la privatisation. Pas celle qui est présente, mais celle à venir. Ouf, nous voilà rassuré. Le rail publique se porte bien et céquelafotoprivé.
Si les pauvres cheminots belges se sentent usés qu’ils ne s’inquiètent pas, bientôt le privé prendra leur relève. Et l’argument est d’autant plus fallacieux que les pilotes d’avions de lignes (remplacez par le métier à risque que vous voulez), qui sont dans des compagnies privée, n’ont pas l’air de subir le même rythme effréné, la charge psycho-sociale
très élevée. Si la SNCB ne sait pas manager ses employés comme il faut c’est bien de sa faute à elle, et pas aux rien que vilains capitalistes.