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En réponse à :


caleb irri 6 mars 2010 14:15

@Danvhv

ouaou ! vous n’y allez pas de main morte !

je vais tout de même essayer de défendre ce texte !

tout d’abord, à propos du bonheur. en effet, il n’est pas le même pour tout le monde, et je suis bien d’accord avec vous. mais mon propos vise justement à défendre cette théorie : la seule différence, c’est que si tous les hommes ont une approche différente de leur bonheur propre, ils ont désormais en commun une croyance unique, celle que l’argent va les conduire à ce bonheur. 
de plus, la première phrase du paragraphe ne dit pas que nous cherchons tous le MËME bonheur, mais que tous cherchons LE bonheur... donc dans sa multiplicité de points de vue sur celui-ci.

ensuite, je revendique haut et fort le terme d’utopie, qui est pour moi bien éloigné de la religion. la religion fait entrer en jeu « la foi », qui n’est pas la volonté. on peut dire toute sa vie « je veux croire » et ne jamais y parvenir. la volonté ne suffit pas. tandis que dans l’utopie, il n’y a pas de croyance. l’utopie n’est pas un paradis hypothétique, mais une réalité à construire.
c’est cette réalité future qui devrait agir sur les nations comme la construction de soi sur l’individu.

je ne nie pas que certains hommes trouvent leur bonheur dans leur quête d’enrichissement, et d’ailleurs ceux qui y parviennent sont souvent des personnes de grande volonté. seulement pour la plupart, ils rêvent sans volonté, et préfèrent jouer au loto pour ne pas se fatiguer... ceux-là resteront pauvres et malheureux, car la volonté leur manque.

voilà pour quoi je parle de volonté comme socle de la liberté. car la société a annihilé cette volonté en lui apportant la consommation de masse, la télé, le prêt-à-penser. le système abrutit les corps et les esprits pour qu’à force de répétition, les hommes finissent par mettre de côté cette volonté. s’ils retrouvaient cette volonté, à mon avis ils pourraient reprendre leur liberté. la liberté de ne pas se laisser conditionner, la liberté de changer les règles du jeu, ou même de changer de jeu.

le malheur des hommes, justement, c’est de confondre les rêves et l’utopie. on leur vend du rêve, pour qu’ils n’imaginent pas l’utopie. tout est bien ainsi, et on leur fait croire, comme à vous il semblerait, à « l’inespoir ». facile, comme ça il n’y a rien a changer, il n’y a qu’à s’adapter, et s’accommoder, de sa misère et de celle des autres, sans jamais chercher comment d’une part être heureux personnellement, et d’une autre comment construire, réinventer un monde dans lequel la volonté serait plus forte que le conditionnement.

regardez bien, on dirait que vous-même êtes victime de ce que je raconte dans cet article (peut-être mal écrit ça je veux bien le concevoir), à savoir que vous refusez jusqu’au terme « utopie », en le rapprochant de la religion. vous avez cessé d’espérer, et rejeté votre volonté, oublié votre liberté : celle de penser autrement.

Caleb Irri

ps : pour Churchill, je n’aime pas non plus cet homme ; mais cela ne l’empêche pas d’avoir fait des bons mots.


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