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sisyphe sisyphe 8 mars 2010 10:49

Monsieur Santi continue de défendre avec acharnement le système mafieux qui le nourrit, en attribuant aux états la responsabilité qui revient ENTIÈREMENT aux banques et fonds spéculatifs.
Le système capitaliste libéral ayant retiré aux pays la capacité de créer de l’argent selon leurs besoins, et confié ce pouvoir aux banques, en plus du pouvoir de créer de façon entièrement factice, de l’argent totalement virtuel, les états ont été obligés de s’endetter......... auprès de ces banques et de ces fonds spéculatifs, qui, de leur côté, avec les bénéfices de l’usure de cet argent, ont procédé à toutes sortes d’opérations spéculatives sur tout ce qui était susceptible de leur rapporter des bénéfices ; immobilier, aliments, matières premières, contribuant, de ce fait, à faire endetter également les particuliers, par une pression de plus en plus insupportable sur la seule variable d’ajustement ; le coût du travail, donc les salaires, dans une spirale infernale, un cercle vicieux, dont seuls les usuriers pouvaient sortir gagnants.

Les citoyens et les états pris à la gorge, voilà les usuriers spéculant maintenant sur des « faillites » possibles (par l’intermédiaire des CDS, comme l’expliquait parfaitement l’article, hier de zevengeur ), sans compter la titrisation d’actifs pourris, qui ont provoqué la bulle immobilière, à l’origine de la crise mondiale actuelle, qui a mis l’économie à genoux, fait exploser le chômage et la précarité (et donc diminué les ressources des états), et obligé les états à renflouer les prédateurs.

Mais Monsieur Santi s’érige, lui, en censeur des états, comme le FMI, ou la Banque Mondiale ; tançant ceux-ci de leurs dettes (obligatoires, dans le système que défend Monsieur Santi), ou comme les fameuses « agences de notation » privées (organes liés aux banques), leur demandant de « mieux gérer » (sic) leurs budgets ; c’est à dire, comme chacun le sait, à procéder à des coupes sombres dans tout le domaine social ; salaires, durée de travail, retraites, privatisation des services sociaux ; santé, bientôt l’éducation.

Bref, Monsieur Santi, en bon petit employé des mafias financières et bancaires, demande qu’on retire aux citoyens, déjà fortement précarisés par la crise, leurs droits sociaux, au bénéfice des usuriers, qui se gavent, de bénéfices colossaux d’une crise qui leur est entièrement imputable.

Monsieur Santi n’est pas naïf ; il le fait en toute connaissance de cause, étant lui-même cambiste et trader ; il le fait avec tout le cynisme de celui qui tient le garrot, et qui est susceptible de le resserrer, si ses bénéfices ne sont pas aussi importants que ce qu’il en attend.

On lit sous sa plume :

Pire encore : les investisseurs se reportent aujourd’hui massivement sur les obligations d’entreprises fiables jugées nettement plus solvables suite aux menaces de défaut de paiement grec et celles évoquées ou annoncées de l’Irlande, du Portugal et même de la Grande Bretagne !

Vous vous rendez compte !
Les « investisseurs », se voient progressivement contraints, au lieu de garrotter les états, d’investir sur des entreprises privées ; quelle honte !

Eh bien, personnellement, je trouve là plutôt matière à me réjouir ; que les états se mettent en cessation de paiement, qu’à l’instar de l’Islande, les citoyens refusent de payer les dettes vis à vis des mafias de banksters, qu’à l’instar des Grecs, ils entament des grèves générales, et bloquent les pays, pour refuser l’ignoble chantage des égorgeurs ; et un grand pas sera fait, pour mettre fin à ce système où les vampires se sont vus confier tous les pouvoirs.

Dommage pour Monsieur Santi, qui, du coup, serait obligé de se trouver un vrai travail, utile, productif, en place de son job pépère de mafieux prédateur ; mais il me semble que le monde entier y gagnerait en justice sociale, et plus juste redistribution des fruits des richesses produites, on le rappelle au passage, par ceux qui sont les victimes du hold up permanent effectué par la dictature financière mondiale.

Que les états suppriment leur pouvoir de nuisance aux banksters, et recouvrent leur pouvoir (sous l’autorité d’une vraie banque centrale, sous contrôle des états), légitime de créer et de disposer de leur argent ; les conditions seront alors créées pour une saine et bonne gestion de leurs budgets.

Qu’on retire aux mafias les armes qu’on leur a légalement confiées, et on pourra alors parler de gestion.


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