• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


vergobret 16 mars 2010 19:58

La première agriculture date de la Révolution néolithique (-6000-1800). Depuis lors l’homme manipule naturellement ses plans par la sélection des graines.
Et auparavant, pendant des (pas trop qd même) millions d’années, les proto-humains étaient soit charognards (cadavres naturels -parfois toxiques...) soit mangeurs de racines (dentitions), et d’abord les deux.
Peu d’impact sur le milieu (ici, plantes et baies), donc.
Premières interventions niveau de molécule aux usa par un agronome noir (un des rares diplômé sup de ces temps) vers 1945.
Le problème de l’ogm n’est pas dans la légitimé de transformer ; les instances ne jugent pas (plus) cela mais les tests de tolérance (dans les conditions que l’on sait).
Le problème de l’ogm est d’ordre juridique, contrôle et production du vivant.
Faire évoluer les espèces : c’est oublier les faits, les manips génétiques, 90% de la production des graines de denrées, sont apportées pour faire résister les plants aux toxiques qui leurs seront appliqués par sulfatages conventionnels (culture industrielle) et ces graines sont stériles...cela relativise l’amélioration revendiquée (monopole de fait, donc, tests escamotés et votes expéditifs).
Les critères des manips génétiques ne sont pas liés à l’amélioration d’une espèce (végétale) mais pour répondre à des impératifs commerciaux et de production exclusifs.

Confondre sélection naturelle (ce que font les grainiers non-ogm) avec manip génétique participe du contresens. Les grainiers non-ogm, garants de la diversité des familles non modifiées, se font absorber (liquider). C’est une technique commerciale d’absorption de la concurrence (mcrsft), pour contrôle des prix, déjà.

Mathématiques impertinentes
Problème, 90% des graines à ogm commerciales sont détenues par un groupe seulement.
Les protocoles des tests ne sont accessibles à personne.
In-situ, la barrière des espèces ne constituant pas un clos naturel, les transformations sont exponentielles et réputées irréversibles.
Question, peut-on parler de politique commerciale type privé appliquée à des continents type nation ? En déduire la relative facilité que permet l’Europe de faire appliquer ces lois à un ensemble de pays. Dire comment relativiser cette facilité.
En déduire l’empressement des commissaires européens à faire adopter aux parlementaires ces lois.
Merci de l’attention et à l’auteur.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès