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En réponse à :


ffi ffi 15 mars 2010 22:52

Je n’en suis pas à faire un match entre la race des politiciens et celle des banquiers.

La question est de savoir à quoi est destiné le crédit, comment il est géré, car le crédit, en particulier à l’ère électronique, est un instrument redoutable qui peut mettre toute l’économie à genoux s’il est mal géré.

Que ce soit en 1929 ou bien aujourd’hui, la démonstration de ce fait est incontestable.

Le crédit doit donc être très sévèrement encadré.

La création monétaire est un problème encore plus aigu et la capacité d’accorder des crédits créé par création monétaire pure démultiplie encore les problèmes potentiels.

Par principe, je pense donc que la création monétaire doit être soumise à une stricte loi, réservé uniquement à l’investissement public, selon des objectifs républicains. Toute corruption de son fonctionnement doit être sévèrement puni.

La monnaie est un bien public et sa valeur aussi. Elle doit donc être gérée publiquement et non à l’ombre de quelques bureaux discrets. Il en va du sens même de la démocratie.

Une démocratie sans pouvoir financier (etymologiquement : finir un projet en payant) n’est pas une démocratie, ses hommes politiques n’étant plus que de simples commentateurs des décisions prises par les élites de l’argent. Une démocratie sans pouvoir financier, n’a aucune puissance (dans le sens capacité d’action) pour agir en faveur de la prospérité de la société. D’où ces fameuses promesses sans lendemain « Changer la vie », « Ensemble tout est possible ».

Mais sans argent rien n’est possible.

Il faut donc choisir : soit une République démocratique, soit une dictature par les banques.

Je choisis la 1ère option.


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