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epapel epapel 1er avril 2010 22:38

Tout cela est bien connu et parfaitement décrit dans le rapport technique du GIEC qui ne le conteste pas et montre que le retard de l’élévation ou de la diminution du taux de CO2 n’est pas un problème.

De fait, dans les changements climatique passés, le CO2 est responsable pour seulement 1/3 de variations de température en rétroaction positive.

L’explication est la suivante pour le passage d’une période glaciaire à une période chaude :
- à moment donné du cycle de Milancovitch une première phase de réchauffement a lieu
- ce réchauffement entraîne un dégazage progressif des océans et la reprise de l’activité organique des terres ce qui entraîne l’élévation du taux de CO2 dans l’atmosphère
- l’élévation du taux de CO2 entraîne une nouvelle augmentation progressive de température mais plus faible et ce jusqu’à l’équilibre
Pour le passage d’une période chaude à une glaciation c’est le même mécanisme à la baisse.

Ce qu’il faut bien comprendre c’est que le décalage n’est constaté que par rapport au début du changement mais que la stabilisation de la température et du taux de CO2 1000 plus tard sont concomitantes. Par exemple pour une variation de 6°C, il y en a 4 qui précèdent la variation significative du taux de CO2 et deux qui sont simultanés.

Je vous invite à lire le rapport technique du GIEC pour des explications plus complètes.


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