Bonjour et merci pour cet article, l’Enfoiré.
Katia et Maurice...En effet, la passion à l’état pur, qui a fini par les brûler. Maurice disait qu’il ne mourrait pas dans son lit...Quels documents splendides ont-ils glanés. Quant à la comparaison avec la traversée d’une rue, c’était un peu exagéré : ramené au % d’utilisateurs, le nombre de victimes est bien faible par rapport aux accidents dus au voisinage des volcans, surtout ceux de type explosif, qui ne « déversent pas des flots de laves », mais éructent des matériaux pulvérisés, tant la viscosité du magma ( qui donne des roches claires ’trachytes, andésites, dacites, ...) est grande et donc la dégazage difficile. Soit on a la colonne de cendres qui s’élève à grande altitude, soit de temps en temps, des panaches qui s’effondrent, l’énergie des gaz étant insuffisante, et c’est l’avalanche pyroclastique (tiens, ça me rappelle quelqu’un) ou « nuée ardente » : plusieurs centaines de degrés, plusieurs centaines de km/h, avec des matériaux incandescents de tous calibres....Difficile de prédire sa trajectoire et son ampleur (parfois plusieurs dizaines de km en cas d’eruption paroxysmale, comme dans l’éruption du Mont St Helens..Si on veut avoir de bonnes images et donc s’en approcher, c’est plus risqué que de traverser une rue.
 Pauvre Katia, pauvre Maurice. je les admirais,et particulièrement Maurice, enjoué dans les plaisanteries, toujours excessif, jusqu’au jour où un de ses copains a affirmé que Maurice, qui était alors son passager dans une 2CV, lui avait brûlé le dos de la main « en signe d’amitié » avait-il dit, et pour qu’il « se souvienne de cette amitié ».Admettons qu’il avait un problème avec le feu... 
Rien à voir avec l’eruption dernière du volcan islandais : Les explosions sont dues au contact entre l’eau de fonte des glaces et le magma, et non à la viscosité de celui-ci : on est en pleine dorsale médio-atlantique, avec des montées basaltiques , lave fluide, avec en plus des failles qui ont tendance à s’ouvrir et non à seulement coulisser. les explosions ne peuvent pas durer, une fois les infiltrations d’eau terminées ;