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En réponse à :


antennerelais 4 mai 2010 11:46

« Et sans doute découvrira-t-on que le procédé est beaucoup plus ancien, au point que l’on en vient à s’étonner que le très créatif Antonio Vivaldi, grand amateur d’effets particuliers (sourdines ou instruments en écho), n’y ait pas pensé plus tôt. »

Je ne sais plus où j’ai lu, dans Harnoncourt sans doute, que des notes répétées, et l’exemple était pris dans Monteverdi, cela était synonyme de crescendo (mais le signe « crescendo » n’était pas indiqué sur la partition, cela allait de soi à l’époque (et effectivement, pourquoi écrire des notes répétées si ce n’est que le principal, l’idée est ailleurs : dans un crescendo à faire), d’ailleurs ces genres d’indications d’interprétation ne sont apparues que relativement tard sur les partitions, progressivement au cours du XIXème - à l’époque baroque on n’avait encore que « F » et « P », forte et piano, c’est à dire « fort » et « doucement »).

Par conséquent dans Vivaldi, les passages en notes répétées, et ils sont nombreux, doivent être exécutés avec crescendo, et il me semble que les « baroqueux » font comme ça dans l’ensemble...


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