— - Vous aimeriez qu’on vous dise : « ... T’as pas l’droit d’aimer, t’es juste un gros bizarre, va te pendre, parce que beaucoup de monde se fout de ton existence. » ---
Mais je ne vous dis pas ça ! Vous avez le droit d’aimer qui vous voulez, et cela ne m’inspire aucun rejet, mais est-ce que ce droit que vous avez engendre le devoir pour la société d’assumer ce que coûte un mariage en termes de manque à gagner fiscal ? Je ne le crois pas. Jusqu’à présent, il ne m’est pas venu à l’idée de demander à l’Etat de subventionner
mes amours. En revanche, je trouve normal que l’Etat m’assiste financièrement dans mon rôle de père de famille, éducateur investissant dans mes enfants, lesquels sont, si l’on voit les choses « froidement », la matière première nécessaire à la nation s’ils sont correctement élevés et s’inspirent de valeurs essentielles à la perpétuation de l’espèce et de ses codes.
Pour aller un peu plus loin dans le raisonnement, si cela est nécessaire à la sérénité des homosexuels, je serais d’accord pour que le mariage n’apporte en tant que tel aucun bénéfice fiscal ou social tant qu’il ne donne pas lieu à des naissances. Ainsi tomberait l’objection habituelles des mouvements LGBT sur les mariages hétéros stériles.