Le dogme libéral impose aux Etats d’emprunter « au marché ».
Concrètement, cela veut dire que les Etats lancent un emprunt, souscrit par les banques. Pour cela, ces dernières empruntent à la BCE à 1% et reprêtent aux Etats à un taux compris entre 3,5% et ... 10%. La différence de taux va, bien évidemment, dans la poche des banques.
Simple tour de passe-passe qui leur permet d’engranger des dizaines de milliards, juste en servant d’intermédiaire.
Et c’est bien là l’essentiel du problème, qui crée du déficit et appauvrit les Etats (donc les citoyens-contribuables).