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Internaute Internaute 9 juin 2010 09:40

Les pays musulmans sont tellement nombreux et variés que l’étude des migrations musulmannes se résume à l’étude des migrations tout court. Qu’ils soient musulmans n’apporte pas grand chose.

Les « considérations historiques » sont plus qu’approximatives. En ce qui concerne la France, hormis les harkis l’immigration du maghreb n’est pas faites d’anciens militaires ou si peu. C’est d’ailleurs une immigration jeune et qui vient pour le travail. La reconstruction a commencé avec les italiens, puis les portugais et enfin les marocains qui travaillaient aussi bien pour pas cher. Ce qui est vrai c’est que le petit patronat est responsable de cette immigration. Ils sont trés peu nombreux comparés aux chiffres actuels. Sous Pompidou on estimait à environ 300.000 leur nombre. C’est Giscard, avec son regroupement familial, qui a fait exploser l’immigration laquelle ne vient plus pour travailler mais pour profiter des services de l’Etat français. Les « zones sensibles » étaient de simples banlieues neuves jusqu’en 1974.

Le reste de l’article est assez juste bien qu’il saute l’aspect racial et ne parle pas de l’aspect le plus important qui est celui des autochtones. Une immigration de masse, surtout si elle est éloignée politiquement, racialement et culturellement parlant de la socié qui la reçoit est une invasion pacifique aux conséquences bien plus graves qu’une invasion militaire. Il n’y a pas d’assimilation ni d’intégration possible lorsque le nombre permet l’existence d’une communauté.

Il s’agit d’une occupation du terrain de la même manière que nous faisons disparaître les Orang-outans d’Indonésie en occupant leur territoire sans pour autant les chasser. Les hommes sont incapables de réagir à des phénomènes lents. Une armée qui arrive est un phénomène brutal et rapide que toute la population peut comprendre en une semaine et tirer les conclusions quand à sa survie. Une immigration de masse mais perlée, qui s’infiltre petit à petit dans la hiérarchie sociale ne provoque pas de réaction de survie de la part du corps qui la reçoit. Pourtant à terme, sa fin est signée.

C’est la grande loi de la Nature. Les plantes la subissent, les animaux aussi et nous n’y échappons pas. Rome en est l’exemple le plus frappant. La terre appartient à celui qui l’occupe. Quand l’autochtone commence à se poser des questions sur son bon droit et à relativiser ses valeurs par rapport à celles des nouveaux arrivants, il est mûr pour leur laisser sa place.


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