L’amalgame entre l’islamophobie et le racisme est destiné à se retourner contre toute critique de la religion, si importante dans notre culture depuis Bayle et Voltaire, si importante aussi dans l’élaboration de l’idée républicaine.
Le concept d’ « islamophobie » est originairement une arme forgée par les islamistes dans le but d’imposer leur vision totalitaire du monde. Il plonge ses racines dans le plus sordide obscurantisme.
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Est-il raciste de refuser les exactions qui se pratiquent, de la Mauritanie jusqu’au Pakistan, au nom de l’islam ?
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Est-il raciste de refuser la charia, les lapidations, les mutilations, l’esclavage (encore vivace dans des sociétés musulmanes),
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Est-il raciste de refuser la criminalisation de l’homosexualité, le statut inférieur des femmes, etc ?
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Est-il raciste de rappeler que dans aucun pays musulman les droits de l’homme ne sont pas à l’honneur, pas plus d’ailleurs que la démocratie ?
- Est-il raciste d’estimer que des centaines de millions d’êtres humains vivent quotidiennement sous le joug imposé par cette religion ?
- Est-il raciste de s’inquiéter des exigences, dans notre société, d’une religion qui a aussi peu fait la preuve de sa capacité à intérioriser les valeurs issues des Lumières ?
- Est-il raciste de se poser la question : un islam à visage humain est-il possible, comme on se demandait naguère si un socialisme à visage humain est possible ?
Si le racisme est condamnable, le combat contre les empiétements du religieux sur la vie civique, combat dont sont issues les valeurs républicaines, ne l’est aucunement.
L’islam est une religion - un ensemble de mythes, de superstitions et de rites - pas une « race » (si ce mot a un sens) ni une ethnie. Il existe des musulmans de tous les types humains ; cette religion, semblablement au christianisme, vise à l’universalité. L’islam est aussi une idéologie.