Annie,
Je suis sur un projet où il faut parfois
se battre avec un concepteur pour que l’accès à un dispositif d’urgence soit
possible pour un handicapé non accompagné dans une situation de danger extrême.
La réglementation pertinente pourtant irréprochable et prolixe de précautions avec
moult détails lorsqu’il s’agit de protéger Monsieur/Madame tout le monde (sans
distinction de mœurs est-il besoin de le préciser), ne le prévoit que par une phrase
laconique sans aucune précision ni obligation d’ordre technique et si je me
bats face à une personne qui me dit « aucune norme ne m’y oblige et puis ça
devrait aller comme ça ne vous inquiétez donc pas », ce n’est pas que
je vise le « paradis » (je précise pour certains que c’est une
image), c’est plutôt que j’ai les pépètes de « l’enfer » vu qu’en l’occurrence
l’handicapé le jour J n’aura pas eu d’autres chances de s’en sortir que le minable
véto de ma petite personne. Alors pas question de céder d’un pouce.
Et si au sortir du boulot, je vois des
handicapés défiler et traiter la société « normale » dont je serais
de tous les noms d’oiseaux ça m’étonnerait que j’y trouve à redire. Votre comparaison
ne tient simplement pas, les LGBT ne sont pas sans défense que je sache.
Vous avez une autre approche autrement
plus respectable celle de votre tolérance et de votre respect de l’autre quel
qu’il soit, j’ai déjà eu l’occasion de constater que ce n’étaient pas vous
concernant, des paroles en l’air, mais je pense pas que l’homophobie soit une
excuse à ce que je décris plus haut où alors tous les « exclus » ont droit à tous
les excès qu’il leur plaira de pratiquer :
Musique, à vous les obèses, les filles qui
ne se trouvent pas jolies, les diminués de la comprenette, les surdoués
premiers de la classe, les collègues qui sentent mauvais, ceux qui parlent trop,
celles qui tapent sur le système, les voisins qui ont trop de gosses, les
grossiers personnages, les petits, les trop grands, les maigres, les pauvres, les
fans de foot etc… Tous des victimes, tous ont droit à notre compréhension quoiqu’ils fassent.
Je sais pertinemment que ce n’est pas vraiment ce que vous dites, mais un peu quand même. Bonne nuit.