Vous livrez, par cet exemple, la preuve que personne (ou quasiment personne) n’est intéressé par le bon ordre de marche à grande échelle.
Qu’au niveau du discours, il soit de bon ton et surtout confortable, d’en appeler à un nouvel ordre mondial plus juste, plus sain, etc. oui.
Pendant des millénaires encore, on va gauser sur les vilaines choses à réformer et les bonnes choses à promouvoir.
Mais en réalité on en a la preuve puisque ça perdure, sans jamais l’avouer et même en nous en défendant, nous préférons la jungle et nous débrouiller avec.
Pourquoi ne préférons-nous pas le paradis ? Parce qu’on n’a aucune chance de s’y distinguer. Nous préférons, nonobstant nos discours pontifiants et moralistes, une certaine dose de bazar.