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antonio 22 juillet 2010 08:17

Avoir un enfant n’est pas un droit mais UNE CHANCE.
Pour se développer, un enfant a besoin d’un modèle masculin et d’un modèle féminin.Je ne dis pas que c’est la panacée mais on n’a pas encore trouvé mieux.
Je connais des hommes adultes qui ont été élevés par des mères seules ; ce n’était pas un choix mais le fruit des circonstances (abandon du père). De plus, ils n’ont pas eu d’autres modèles viriles proches ( grand-père, oncle ou cousin ). Ces adultes ont souffert du manque de père (re-père, je sais, c’est facile !) et leur comportement en porte encore des traces. Ils n’ont pas eu ce que la figure paternelle apporte : loi, modèle , imprégnation des actes qu’en général les hommes accomplissent ( bricolage, réparation d’une voiture, sport, pêche, joutes physiques, admonestations, compagnonnage de l’enfance, discours sur leur travail, la société, etc...Même des tâches dites féminines sont accomplies différemment par des hommes ’ cuisine, ménage, repassage,etc —ce qui fait hurler « à tort » leurs compagnes parce qu’ils ne font pas elles,...
On proclame « le droit à l’enfant » comme on pourrait dire « le droit à un chien ou un chat » puisque malheureusement les animaux sont considérés comme des biens-meubles et non comme des êtres vivants.
Finalement, on exige maintenant le droit de « consommer de l’enfant. » !

Dans les années 70 ( féminisme galopant) il y a eu la mode de « je fais un enfant toute seule »
Pas d’insémination artificielle à l’époque : on trouvait un géniteur et on le « jetait » ! Je connais une dame qui ayant deux géniteurs « en course » ne savait pas si son enfant serait blanc ou métis. Il fut métis.
Les quelques résultats que j’ai pu constater de ces « expériences » sont loin d’être probants quant à l’équilibre des enfants.

C’est pourquoi je suis contre une loi qui permettrait l’adoption par les couples homosexuels, hommes ou femmes. Je sais que se pratique à l’étranger l’insémination des lesbiennes
et qu’en France, il est des couples homo ou lesbiens qui ont charge d’enfants. Ce n’est pas parce qu’un phénomène marginal existe qu’il faut l’inscrire dans la loi.

Quant on aime vraiment les enfants, on est capables d’aimer ceux qui ne sont pas les vôtres biologiquement. Je n’arrive pas à comprendre la « petite » satisfaction narcissique qui consiste à dire : « C’est MON enfant, il a une partie de mes gênes ».

Il est dans notre pays bien des enfants qui souffrent de carences affectives, économiques, culturelles. D’une manière ou d’une autre, il est toujours possible de s’occuper d’eux sans évidemment chercher à prendre la place des parents.
Pour ma part, j’ai beaucoup d’admiration pour les « familles d’accueil » ; Elles le font contre rémunération certes mais élever un enfant à l’origine perturbé par divers traumatisme exige un altruisme et un dévouement qui n’est pas quantifiable en argent.. Comme partout, bien sûr, dans toute activité humaine, il est certaines familles d’accueil qui sont moins bien mais elles sont très minoritaires.
’ Un enfant, quel qu’il soit, est source d’étonnement et d’émerveillement.N’en faisons pas un produit de consommation.

J’ajoute que beaucoup d’homosexuels, hommes ou femmes, ne veulent ni se marier ni avoir des enfants. Ils veulent vivre tranquilles, heureux et anonymes ( par anonymes, je veux dire " ne pas être réduits à leur sexualité ) et c’est leur droit absolu.


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