Le pire des maux est la provocation. J’avoue préférer des « animateurs de rue » (fussent-ils en casquette mais désarmés. Parle-ton à quelqu’un qui porte une arme comme élément de conviction ?)
Un des pires moments télévisuels des début de la Sarkozie est celui où, se tournant vers un haut gradé initiateur probablement de la vraie proximité, lui dit (en gros) qu’il n’est pas là pour jouer au ballon avec les jeunes des quartiers. L’homme en uniforme, humilié, a accusé le coup (on aurait dit qu’on venait de lui faire un crochet gauche).
Voilà pourquoi il est difficilement tolérable d’être gouvernés par des incultes (référence au « surnaturel » à la place de « surréaliste »), de ces gens qui nous font faire un bond en arrière dont on n’imaginait pas qu’il puisse se produire dans un pays dit civilisé.
On pourrait reprendre également ces « internats d’excellence » dont nous reparleront ces enfants dans quelques années. Certains ne voudront même plus adresser la parole à leurs parents.