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Coopain des bois Coopain des bois 9 août 2010 14:29

"Le TGV permet des liaisons plus rapide que l’avion, réduit considérablement les nuisances sonores des aéroports, et ne rejette que peu de CO2... En prime, on arrive au centre-ville (ou proche) et non à trente kilomètres de sa vraie destination avec les frais de navette ou de taxi que cela engendre..."
Le TGV c’est l’avion sur rail ... les nuisances de l’aviation combinées aux nuisances du rail. Ainsi vouloir construire 2000 km de LGV avant 2020, consiste en un aménagement ferroviaire de 20 000 ha de surface, la surface de 7 aéroports Roissy.
Une LGV engendre un couloir de nuisances sonores de plusieurs kilomètres de large. Cette zone de nuisance couvre en surface une zone de plus de 4 000 km2, ou un carré de plus de 63 km de largeur.

Le plus dramatique d’un point de vue environnemental est l’effet de coupure des trames vertes et bleues que suscite cette barrière infranchissable qu’est une LGV. Et ce ne sont pas les quelques passages à faune sauvage qui peuvent empêcher ce désastre.

Programmer 4000 km de LGV en l’année 2010 consacrée à la préservation de la biodiversité est de la part du ministère de l’environnement une preuve d’incohérence, de langue de bois, si ce n’est d’incompétence dans son domaine.

Une étude d’expertise réalisée pour le compte du gouvernement suédois en juillet 2009 montre que les économies d’émission de CO2 que pourraient susciter l’usage d’une LGV pendant son temps d’amortissement ne couvre pas les émissions de CO2 suscités par la réalisation de ligne.

La meilleure manière de ralentir le transport aérien de manière dissuasive, ( le porte monnaie)serait d’arrêter de subventionner par les finances publiques de ce type de transport.
 
Je ne crois pas que l’on puisse répondre aux préoccupations environnementales en déplaçant les nuisances et la boulimie énergétique d’un moyen de transport vers un autre, mais en se posant sérieusement la question des limites de la croissance de la mobilité des marchandises et des hommes, et des moyens de contenir cette boulimie dans des limites viables à long terme d’un point socio économique et environnemental.


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