Le provocateur tire du plaisir à fustiger les imbéciles,
le politique se sert d’eux pour se faire élire, tant à
droite qu’à gauche. C’est probablement là où réside la différence d’approche de
la société.
Quelques réflexions complémentaires :
-
Céline ne respectait rien, pas même ses
malades, cela ne signifie en aucun cas qu’il les soignait mal. Gainsbourg devait se marrer doucement
en catimini à chaque nouvelle provocation, se demandant à chaque fois ce qu’il
allait inventer pour exciter la meute. A côté de ces deux là, le pitoyable Djamel et son Comedy Club, n’est qu’un vulgaire bouffon, ne faisant s’esclaffer
que sa clique d’incultes.
-
« Jouissez sans entraves » ne peut être un slogan de gauche, il
sent trop l’hédonisme, le soufre et ne sait être fédérateur pour appeler la
plèbe aux urnes. Il en est de même pour le mot d’ordre, « Ni le nain, ni la folle ! »
pourtant suffisamment fédérateur. Sartre
et Beauvoir étaient surtout des pétitionnaires sans humour, pas des
provocateurs
-
Il y a longtemps, Wolinski avait osé « j’encule le Pape, au nom du Christ-Roi »,
pourrait-il le faire aujourd’hui en remplaçant les protagonistes par le
hezbollah et le Prophète, ou le Dalaï-lama et le bouddhisme tantrique ! On
peut fortement en douter.
-
Quant à Jane Birkin, elle n’était qu’un jouet dans les mains de son
Pygmalion. Après sa séparation, elle s’est mise à la compassion consensuelle et
naïve en prenant fait et cause pour les Birmans et les Tibétains.
-
Enfin, j’oubliais Nabe, avec ses pamphlets muraux « Chirac, reviens ! » et « Enfin nègre ! » qui a dû faire grincer bien des dents à
gauche.